Le souhait exprimé par la FIFA sur la validation de la candidature de Boubacar Baba Diarra à l’élection au comité exécutif de la Fédération Malienne de Football pose d’énormes problèmes puisque ce dossier a été rejeté par la Commission électorale indépendante et la Commission centrale de recours. Alors que les décisions rendues par la Commission de recours sont définitives et contraignantes, selon l’article 98.4 des statuts. Seul le Tribunal arbitral du sport (TAS) peut se prononcer sur ce dossier. La question qui est sur toutes les lèvres tourne autour du sort réservé à la candidature de l’Inspecteur général de police.
La fameuse lettre de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) signée par son Secrétaire général, Jérôme Valcke et adressée le 26 août dernier, au Secrétaire général de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Thiam, a créé des débats dans le milieu du football malien. Dans cette correspondance, l’instance dirigeante du football mondial s’est prononcée sur la candidature de Boubacar Baba Diarra à l’élection au comité exécutif de Malifoot. Nulle part dans cette correspondance, il n’est mentionné que la FIFA a validé ce dossier.
On se rappelle que la candidature de Boubacar Baba Diarra avait été rejetée dans un premier temps par la Commission électorale indépendante présidée par Banou Makadji puis par la commission centrale de recours au motif que : “Abdoulaye Doucouré avait déposé la photocopie de son acte de naissance et qu’un autre membre avait été confronté à un problème d’identité. Il s’agit de Bréhima Diarra au lieu de Brahima Diarra”. Toutes choses qui ont poussé les deux commissions à éliminer le président du Djoliba AC de la course. Ces deux commissions, faut-il le préciser, sont purement indépendantes. Ce qui veut dire que le Comité exécutif de Malifoot ne peut les influencer en aucun cas.
Après l’invalidation de son dossier, l’inspecteur général de police avait saisi la FIFA pour qu’elle l’autorise à être dans la course. Cette instance a donné son avis sur la question : “Nous avons reçu de la part d’un des candidats, tête de liste, pour la prochaine élection de la Fédération Malienne de Football qui se plaint des décisions prises par les organes électoraux en charge du processus. N’ayant pas reçu les documents officiels de Malifoot, nous ne pouvons donc préjuger de la véracité des propos tenus.
Cependant à leur lecture, nous comprenons qu’au terme de l’examen des candidatures par les deux organes électoraux à savoir la Commission électorale et la Commission de recours, une liste a été invalidée sur les trois enregistrées au motif qu’elle comporterait une photocopie au lieu d’un orignal et qu’il y aurait une erreur typographique au sujet d’un nom “.
Avant de souligner que : ” nous sommes d’avis qu’il soit donné à la liste sanctionnée de corriger ce qui s’apparente à des erreurs administratives et que des élections démocratiques aient lieu avec l’ensemble des acteurs du football malien. Enfin, nous ne comprenons pas pourquoi le rejet d’une personne sur une liste devrait forcément invalider l’ensemble de la liste. Il devrait être en effet possible de remplacer la personne dont le dossier a été invalidé”.
Depuis cette lettre, le Secrétaire général de Malifoot est entre le marteau et l’enclume puisqu’il est confronté aujourd’hui à des exigences de textes. Et aucun texte de la Fédération Malienne de Football ne mentionne nulle part qu’une liste rejetée par la Commission de recours peut être repêchée. L’article 98.4 des statuts est très clair : “les décisions rendues par la Commission de recours sont définitives et contraignantes”. C’est dire que le secrétariat général de Malifoot n’a aucun moyen de repêcher une liste dans ce cas précis. Alors que Boubacar Baba Diarra a fort besoin d’être en lice.
En plus de la FIFA, le candidat Boubacar Baba Diarra avait aussi saisi, selon nos informations, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Seul ce tribunal peut repêcher une liste rejetée par la Commission de recours. Sans nul doute qu’il pourra voir le bout du tunnel de ce côté.
Alou B. HAIDARA
Je suis avec toi “le toubon”, c’est vraiment la culture de la méédiocrité.
Parceque l’essentiel est ailleurs: il faut absolument mettre en place des intellectuels qui analysent les dossiers et non des robots qui ne savent pas que ”Bréhima” = ”Brahima”.
On n’a pas besoin de modifier les textes. Il s’agit de d’informer les intéressés qu’il y a lieu d’apporter des pièces cohérentes et valider les listes, parceque c’est un petit monde où tout le monde se connaît parfaitement. Donc, il n’y a pas lieu de chercher la petite bête.
Décidement la médiocrité de la période ATT continuera encore un moment.
N’importe quoi. de quoi les actuels dirigeants ont ils peur. Quel est le risque si des élections justes doivent se tenir. pourquoi vouloir éliminer un adversaire de cette façon là. heureusement que l’Etat ne s’est pas mêlé et malheur à vous si vous pensez que les gens de la FIFA vont rentrer dans vos combines. Vous avez intérêt à remettre le petit DIARRA dans ses droits, sinon gare à vous. La FIFA ne s’oppose pas parce qu’il y a une immixtion de l’Etat seulement, mais à chaque fois que certaines catégories de gens veulent décider pour le groupe. A bon entendeurs salut,
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