D’après les échos qui nous sont parvenus de Zurich, en Suisse, lors de la rencontre des protagonistes du football malien avec les responsables de la Fifa et de la Caf, mercredi dernier, l’exécution de la Sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) du 15 novembre 2018 est “inapplicable” et donc l’organisation du championnat avec 20 clubs dont LCBA, Yélen Olympique, US Bougouni, US Kita … semble être inévitable. Mais, pour le moment, rien n’est officiel puisque la Fifa doit donner son avis sur la conduite à tenir très rapidement.
La crise du football malien s’est transportée, le 27 février dernier, au siège de la Fédération internationale de football association (Fifa) à Zurich, en Suisse. Cela fait suite une lettre de la Secrétaire générale de l’instance dirigeante du football mondial, la sénégalaise Fatma Samoura, en date du 8 février invitant les protagonistes à une réunion pour une sortie de crise.
“Nous nous référons à la Sentence arbitrale TAS 2016/A/4913 du 15 novembre 2018 renvoyant aux Sentences arbitrales TAS 2015/A/4297 du 4 octobre 2016 et TAS 2015/A/4069 du 16 novembre 2015. A cet égard nous comprenons que la lecture desdites Sentences arbitrales en particulier celle du 15 novembre 2018, a créé une incompréhension auprès de certaines parties prenantes du football malien et ainsi définir un cadre légal univoque, nous estimons primordial d’organiser une réunion au siège de la Fifa à Zurich, le 27 février 2019, à laquelle nous invitons les protagonistes suivants :
Mme Fatoumata Guindo (Présidente du Conor) Youssouf Diallo (Membre du Conor) Kassoum Coulibaly (Président de la Ligue de football du District de Bamako) Mamoutou Touré, Ichaka Diakité (Membre US Bougouni) Abdoulaye Konaté (Président US Kita) Sahala Baby, Yéli Sissoko (Appelant au TAS). Afin nous sommes d’avis qu’il serait préférable d’attendre l’issue de ladite réunion avant de démarrer le championnat national” précise la Secrétaire générale de la Fifa.
Effectivement, ces dirigeants sportifs ont effectué le déplacement, mercredi dernier, à Zurich pour parler de l’avenir du football malien afin de trouver une solution définitive pour une sortie de crise. Etait présent à cette rencontre, le président du Club Olympique de Bamako (COB) Moussa Konaté, malgré que son nom ne figurât sur la liste officielle des invités par la Fifa. Du côté de la Confédération africaine de football (Caf) le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor était là puisqu’il est également le président de la Zone A de l’Ufoa.
Pendant plusieurs heures d’horloge, les responsables de la Fifa et de la Caf ont écouté toutes les parties. Déjà, l’hypothèse de l’exécution de la Sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a été écartée. Comme l’a si bien précisé l’un des responsables : “Si cette Sentence est applicable, pourquoi devrons-nous nous déplacer jusqu’à Zurich. Nous sommes là parce que nous savons qu’elle est inapplicable”.
Et pourtant, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération malienne de football, Mme Daou Fatoumata Guindo dite Mimi, avait mal interprété cette sentence malgré l’avis défavorable du Tribunal Arbitral du Sport en date du 28 décembre 2018 qu’elle avait “caché”. Donc, l’organisation du championnat national avec 20 clubs est inévitable, selon nos informations. C’est dire qu’il n’est pas question que des clubs comme Lafia Club de Bamako (LCBA) Yélen Olympique, US Bougouni, US Kita … descendent en 2ème division puisqu’ils sont montés en 1ère division dans la légalité totale.
Malgré les messages d’apaisement et de consensus de Mamoutou Touré dit Bavieux afin de trouver une solution idoine à cette crise, les frondeurs sous la houlette de Moussa Konaté ont dit niet. Pour eux, pas question de jouer le championnat avec 20 clubs. On le comprend, puisqu’il y a derrière ses prises de position l’enjeu de l’élection pour la présidence de la Fédération malienne de football.
En tout cas, Mamoutou Touré dit Bavieux a vraiment gagné des points aux yeux des responsables de la Fifa et de la Caf. Ils ont été surpris, même très surpris de son comportement très “responsable” pour une sortie de crise. Avec son esprit d’apaisement, la Fifa et la Caf étaient séduites par sa prise de parole. Ce qui divorce d’avec les informations mensongères que la Fifa et la Caf ont toujurs reçues et tissées à dessein pour décrire une situation qui n’arrange que leurs auteurs. Malheureusement, les frondeurs ont encore démontré leur “mauvaise volonté”.
Aujourd’hui, tout le monde a compris maintenant le vrai “problème” de cette crise puisque, selon nos informations, même la présidente du Comité de normalisation, Mme Daou Fatoumata Guindo dite Mimi, s’est bien comportée, malgré qu’elle ne veuille pas quitter son fauteuil. Son souhait le plus ardent, c’est de participer à la CAN 2019 dont la phase finale est prévue en juin en Egypte et l’élection au niveau de la Fifa. Mais, au rythme où vont les choses, son rêve sera brisé.
De toutes les façons, la Fifa doit se prononcer très prochainement sur la conduite à tenir afin de sortir, enfin, de cette crise.
El Hadj A.B. HAIDARA
Tu es vraiment d’une malhonnetété maladiveet contagieuse
Mais la FIFA a déjà tranché, le CONOR va continuer la gestion du football malien jusqu’en Août 2019 tu es en retard d’informations Monsieur le partisan de Bavieux Touré et compagnons.
Bonjour
Quand ça se passe à l’étranger les médias français en parlent, mais dès que ça se passe en France, ces médias deviennet muet comme des carp€$!
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