Un rendez-vous qui compte énormément pour notre pays qui a établi sa tradition du ballon rond. C’est pourquoi, en remettant le drapeau national au patron des Aigles du Mali, Seydoublen Keita, le président de la République, n’a pas hésité à lui dire, à lui et à ses camarades d’équipe, de ne pas avoir de complexe face à leurs adversaires, parce que, selon le Chef de l’Etat, tous les matchs sont jouables, que, le peuple du Mali, debout derrière son équipe prie et fait des bénédictions. IBK leur a aussi demander de mettre leur cœur tout leur cœur, avant de les assurer l’aide et la protection divine. C’était, la semaine dernière au palais de Koulouba, en présence des membres du gouvernement et de la quasi-totalité des cadres du sport malien. Cette cérémonie faut-il le rappeler est lourd de symbole, elle manifeste le souhait du peuple de voir en ces représentants en Guinée Equatoriale, un autre front engageant l’honneur et la dignité du Mali. Les joueurs de l’Equipe nationale du Mali saisiront-ils la balle du Chef de l’Etat dans la bonne surface de réparation adversaire et marquer autant de buts qu’il faut pour pouvoir prétendre cette fois-ci à la finale de l’épreuve. En tout cas, c’est tout le malheur que nous souhaitons à Seydoublen et ses camarades. Notre équipe est logée en une dangereuse enseigne, celle dite du groupe de la mort, mais à cœur vaillant, rien d’impossible. Allez les Aigles, le Timonier et son peuple sont
derrière vous.
Sory de Motti
