La trêve hivernale unilatéralement décrétée par le président controversé de la ligue hippique de Bamako n’a pas empêché les juges du tribunal de la commune II, saisis par les victimes de frapper deux fois en un mois. Décidément, les déboires de Mamadou Tièoulé Konaté, conseiller spécial à la présidence ne font que commencer. Tout comme dans l’affaire qui l’opposait à Mamoutou Diarra dit « Toun », la ligue hippique de Bamako vient de mordre la poussière dans celle qui l’opposait à certains acteurs de la discipline par rapport aux textes.
Dans une logique de défier la justice malienne à travers son refus d’exécuter toutes les décisions de justice, le président de la ligue hippique de Bamako et non moins conseiller spécial à la présidence n’en finit plus avec les procès. Malgré un changement d’avocat, il continue de morde la poussière à tous les coups. Cette situation qui n’est pas sans conséquence sur les compétitions, interpelle les plus hautes autorités, afin que l’arbitraire ne soit plus la règle dans notre milieu sportif.
Les mobiles des condamnations
Nonobstant, son inculpation par le pôle économique pour détournement (abus de confiance) dans sa gestion de l’hippisme, Mamadou Tièoulé Konaté continue inexorablement de défier la justice et les autres acteurs de l’hippisme. De leur côté, les victimes qui n’ont que la justice pour se consoler après la démission complice des autorités sportives compétentes en la matière, ont décidé de ne pas se priver de ce droit ultime. Ainsi, de procès en procès, le conseiller spécial à la présidence mord la poussière à chaque fois.
Avec plus d’une dizaine d’assignations depuis 2011, il bat le record dans l’arène sportive.
Les deux derniers procès remontent au début de cette semaine. En effet, suite à la démission du secrétaire chargé de la discipline au sein de la ligue et de la fédération malienne d’hippisme, Mamadou Tièoulé Konaté a décidé de se venger arbitrairement.
Sans tarder comme il est de coutume chez lui, il décida sans aucune base juridique de retirer à Mamoutou
Diarra dit « Toun » son écurie sans préavis. Malgré les multiples tentatives de lui faire venir à la raison à travers son avocat Me AT Diarra, le président de la ligue a refusé de revenir à la raison. N’ayant aucun choix,
« Toun « a saisi le tribunal de la commune ii. Comme attendu, après plusieurs semaines de débats contradictoires, la ligue Hippique de Bamako a été condamnée à restituer à l’ex commissaire chargé de la discipline son écurie et à lui payer à titre de dommages et intérêts la somme de 500 000FCFA.
Comme si cela ne suffisait pas, hier encore une autre décision qui condamne la ligue et la fédération malienne d’hippisme est tombée comme un couperet au champ hippique de Bamako.
Non content de l’élaboration solitaire des textes par Mamadou Tièoulé Konaté en dehors de toutes les instances appropriées, certains acteurs de la discipline qui se sentent léser par les textes qui ne reflètent que les humeurs de son auteur ont décidé de saisir la justice.
Constatant un flagrant délit de violation des textes qui stipulent qu’aucun réaménagement des textes ne peut avoir lieu en dehors de l’assemblée générale. Sans autre forme de procès, le tribunal a ordonné l’annulation pure et simple des textes en question.
Face à cette situation qui perdure, il revient aux autorités de prendre leurs responsabilités afin que l’hippisme puisse renaitre de ses cendres.
A suivre !
Lamine Diallo
Laminé laisse nous en paix c’est ça le pays a besoin . Vous ne faite qu’enflammer le feu dans notre Mali a cause de vos prix de condiments. N’est pas conseiller à la présidence qui le veut. Quel égoïsme !
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