Banta Diabaté, vice-président du Stade malien de Bamako et porte-parole des clubs de première division du Mali était face à la presse, le samedi 12 décembre 2015 pour rapporter ce qui s’est passé lors de la rencontre entre le chef du département des Sports et les responsables des clubs de ligue 1 malienne.
La crise du football malien amorce sa son épilogue. Pour trouver une accalmie durable, les responsables des clubs de ligue 1 ainsi que les leaders des clubs de ligue 1 ont animé un point de presse le samedi 12 décembre 2015 au siège de la Femafoot. En vue de circonscrire cette grave crise qui secoue le football malien, le ministre des sports a rencontré les responsables des clubs de ligue 1 du Mali le vendredi 11 décembre 2015. Plusieurs questions ont été abordées, mais celles qui intéressent le monde sportif est bien la sortie de crise. Le rapporteur du jour, Housseini Amion Guindo, ministre des sports a laissé entendre que son département n’est pas un obstacle pour le bon déroulement de la nouvelle saison 2015-2016. Mieux, «j’ai été président du Stade malien de Sikasso et membre de la Femafoot et il n’a jamais été question pour moi de violer les textes de l’instance nationale de football et encore moins de repêcher les clubs relégués en D2 par les textes. Je suis rattaché à l’application des textes; les stades sont rouverts et la Fédération est libre d’organiser ces compétitions quand elle veut », a assuré le ministre des Sports.
« La médiation est une tradition dans notre société et les résolutions sont appréciées par les deux parties. Notre soucis premier est l’avenir des enfants qui sont dans la majorité des cas les fils des pauvres » s’exclame Housseini Amion Guindo.
Par ailleurs, M. Diabaté a reconnu que le Stade malien de Bamako a été victime des textes de la Fédération en 1997 et à l’époque un certain Amadou Diakité, un stadiste était le président de la Fédération et il a appliqué les textes. C’était un problème de sponsoring et on avait nos raisons de refuser plus de 20 millions et accepter 14 millions pour les clubs de ligue 1. Aujourd’hui c’est acté que les 4 clubs sont relégués en ligue 2 par les textes. C’est dur comme sanction de voir une grande équipe comme le Djoliba en D2, non consécutive à sa performance sportive, mais les supporteurs du club doivent demander des comptes à ceux qui sont responsables de ce fait.
Pour finir, je lance un appel aux supporteurs du Djoliba qui ont pris des gourdins de revenir à la raison et à ceux qui ne l’ont pas fait de ne pas le faire. A ceux qui ne sont pas d’accord avec la Fédération que c’est un droit d’aller devant les juridictions mais il est aussi important de respecter les verdicts de ces mêmes juridictions.
Yacouba Tangara