Après le président du Comité national olympique et sportif du Mali, Habib Sissoko, le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, les protagonistes de la crise du football devaient recevoir le rapport final de la commission de médiation de dernière chance sur la crise du football. Une cérémonie de remise, présidée par le ministre, a été organisée au stade Ouezzin Coulibaly le 27 novembre dernier. Seul le représentant de la Fémafoot du général Boubacar Baba Diarra était présent à la cérémonie.
Mise en place le 14 octobre dernier, la commission de médiation sur la crise du football malien, composée de 9 membres, pilotée par le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) avec comme chef de file l’ancien ministre des Sports, Adama Koné, a organisé le jeudi 12 novembre dernier un point de presse de restitution de leur rapport final au stade Ouezzin Coulibaly.
Aux termes du processus conduit par les médiateurs, six principales recommandations ont été faites qui, selon eux, peuvent aboutir au règlement de la crise que traverse le football malien depuis plus de 9 mois.
Tout en soutenant le rapport du pool des médiateurs, le département des Sports a souhaité un esprit de responsabilité entre les protagonistes pour l’intérêt supérieur de la discipline. Selon le ministre des Sports, pour que les équipes nationales soient en jambe, il est plus qu’important de faire en sorte que les dispositions soient prises pour que le championnat national commence.
“Nos jeunes sont engagés dans les différentes compétions africaines, aucun sacrifice ne sera de trop pour l’avenir des jeunes”, a laissé entendre le ministre Guindo.
Le ministre a demandé au président du pool des médiateurs, Adama Koné, de faire parvenir le rapport aux membres de la 2e partie des protagonistes, dirigés par l’ancien ministre des Sports, Mamadou Dipa Fané, dans un bref délai avant d’implorer une union sacrée entre les responsables du football.
Il faut rappeler que les 6 recommandations concernent, entre autres, l’existence et la reconnaissance du comité exécutif de la Fémafoot dirigé par le général Boubacar Baba Diarra ; la levée de toutes les sanctions qui frappent les personnes physiques et morales (clubs et dirigeants) ; le retour en Ligue 1 des clubs relégués avec un accompagnement financier de l’Etat ; la gestion du football malien, en bon père de famille dans un esprit consensuel en évitant tout acte d’exclusion ; la gestion transparente des ressources financières et le respect de l’éthique sportive à tous les niveaux et la reprise des élections de la Ligue de Bamako sous la supervision du Comité olympique, du gouvernorat et de la direction régionale des sports.
Danny