Le Mali a abordé la compétition de la CAN 2015 dans des conditions assez particulières caractérisées par des querelles au sein de la fédération malienne de football. A la veille de cette compétition, sur laquelle les Maliens, joueurs, supporters et autorités misaient beaucoup, la fédération malienne de football était en déconfiture et certains voulaient qu’on dépose le bureau de la dite fédération.
D’Ores et déjà, il apparait clair que notre équipe est partie à cette compétition loin de la sérénité. Alors dans ces conditions, devrait-on espérer que les attentes soient comblées ? Loin s’en faut.
C’est en partie cette situation qui a conduit à la déception. En outre, il convient de rappeler que certains avaient des dents contre l’entraineur des Aigles du Mali Henri Kasperszack. Au regard de toutes ces données, il fallait s’attendre à la déception, pendant que, naïvement on s’attendait, au sein de l’opinion publique nationale à ce que notre équipe nationale ratisse large. Les uns et les autres se sont focalisés principalement sur les enjeux et le niveau de préparation des poulains d’Henri Kasperszack, au détriment de ce qui est fondamental, à savoir la cohésion et l’union sacrée autour de l’équipe et de son encadrement.
Notre confrère bimensuel « le Sportif » dans sa parution nos 120 du vendredi 23 janvier 2015 nous confortait dans notre analyse quand le journaliste écrit, nous citons « Le football malien est malade, très malade. Il est victime de ses acteurs qui n’arrivent plus à parler le même langage. En effet, depuis des années, les animateurs du football malien n’arrêtent plus de se chamailler à cause des considérations d’ordre personnel. Les différents présidents qui ont dirigé le football malien (d’Amadou Diakité en passant par Boubacar Baba Diarra, l’actuel président de la Femafoot n’a pas eu la tâche facile. Certains d’entre eux ont été contraints à rendre le tablier après un mandat. C’est les cas de Tidiane Niambélé, Salif Keïta, Hammadoun Kolado Cissé. Boubacar Baba Diarra qui est à la première année de son mandat est harcelé de toute part par « ses opposants ». Cette crise à la fédération malienne de football est consécutive à des coalitions contre nature pour occuper les « juteux postes » du comité exécutif. Malheureusement, ces coalitions ne résistent pas au temps. Après chaque conseil, les récurrents problèmes (problème de personne) refont surface. Et les mêmes acteurs commercent à s’agiter pour détrôner le président qui est de tous les maux, les mêmes maux qu’on reprochait au partant. Et malheureusement dans cette crise, les journalistes, surtout les journalistes sportifs sont plus royalistes que les rois. Hélas, c’est eux qui font le combat à la place des vrais combattants que sont les responsables des clubs, des ligues et du comité exécutif. Ces journalistes sportifs se canardent à travers leurs organes. Avec cette crise, l’essentiel, le développement du football, est éclipsé au second plan. Les problèmes qui jaillissent le ces divergences d’idées, sont étalés sur la place publique nationale et internationale. La CAF et la FIFA sont constamment sollicités pour leur intermédiation dans cette « honte nationale » qui se gonfle de jour en jour avec d’autres difficultés. Ce qui est sûr, il est temps que ces responsables parlent le même langage et se donner la main pour faire avancer le football en vue de la satisfaction des supporteurs qui ont trop soufferts de la contreperformance de nos équipes ».
Tiémoko Traoré
Baba doit constater son échec et démissionner car quelqu’un qui ne peut pas fédérer les gens n’a pas sa place dans le foot-ball.
TANT KON A UN PRESIDENT DE CE GENRE ON DOIT S ATTENDRE A UN RESULTAT ZERO.
BABA DIARRA SE SOUCI SEULEMENT DE CES PLANS DE VOYAGES DE SURFACTURATION DE VIOLATIONS DE TEXTES ET DE DETOURNEMENT D ARGENT.
LE RESTE IL S EN FICHE MAIS IL EST FORT DANS LES LARMES DE CROCODILES
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