Après sa victoire 2-1 à Dakar, le Stade Malien a encore gagné samedi dernier face à cette même équipe du Casa Sport. Ainsi, le Stade se qualifie pour les huitièmes de finales de la ligue des champions africaine. Les buts stadistes ont été respectivement marqués par Morimakan Goïta (31ème mn), Abdoulaye Sissoko (65ème mn). Le Casa Sports n’était pas à la hauteur, ou, c’est le Stade qui était trop fort ?
Malgré sa victoire à l’aller, le Stade est rentré dans ce match avec un état d’esprit conquérant. C’est ainsi que dans ce match, on a vu une équipe du Stade bien en place tactiquement, techniquement et physiquement. Elle a maîtrisé son sujet tout au long de cette rencontre même si les attaquants stadistes, Mamadou Coulibaly, Morimakan Goïta et Abdoulaye Sissoko, ont raté beaucoup d’occasions.
Selon l’entraîneur stadiste, Pascal Janin, cette performance a été possible grâce à l’organisation et l’état d’esprit des joueurs. « Tout ce monde a travaillé défensivement pour être solide et, puis, on a essayé d’exploiter les contres. Je regrette simplement qu’on ait raté autant d’occasions parce que je pense que le score aurait été beaucoup plus lourd avec un peu plus d’adresse. Mais, je ne peux rien reproché aux garçons aujourd’hui, ils ont fait un superbe match », a indiqué Pascal Janin.
Son homologue du Sénégal, Hibou Diarra, lui, dira que son équipe a perdu ce match parce qu’elle a perdu la bataille du milieu de terrain. « C’était une chose très importante. C’est ce qui nous a handicapé de telle sorte qu’on a vu sur le terrain, deux visages du Casa Sports. En première mi-temps, on est resté dans notre zone et en seconde période, on est allé chercher l’adversaire. C’est pourquoi, on a pris le deuxième but », a-il précisé.
Il faut reconnaître que sur l’ensemble des deux rencontres, le Stade méritait largement sa qualification. Le Stade était plus fort que le Casa Sports. Malgré cette qualification, l’encadrement technique ne doit pas oublier qu’il y a beaucoup de choses à corriger dans cette équipe. A savoir : le manque de réalisme devant les buts et de l’agressivité en défense. Des choses à corriger d’ici les matchs aller des huitièmes de finales car, le plus difficile, reste à venir.
Siriman DOUMBIA