Après la qualification de notre équipe nationale à la Coupe d’Afrique des Nations, le technicien français, Jean François Jodar a respecté la tradition en convoquant les journalistes pour un point de presse. C’était hier au siège de la Fédération malienne de football sis à l’ACI 2000.
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Les Aigles du Mali ont obtenu leur billet le vendredi dernier aux dépens du Togo, au stade de Kegué à Lomé, terminant ainsi premiers de leur groupe avec 12 points.
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Faut-il le rappeler, les Maliens qui possèdent des joueurs évoluant dans les plus grands championnats européens, y sont parvenus avec assez de facilité. Deux buts, l’un de Frédéric Oumar Kanouté, l’attaquant du FC Séville à la 39e minute et l’autre de Mamadou Diallo dans les arrêts de jeu ont stoppé net les ambitions d’un Togo décevant tout au long de cette phase éliminatoire. Car la deuxième place du groupe a été obtenue par le Bénin qui est allé retirer son billet à Freetown par le score de 2 buts à 0.
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D’entrée de jeu, de cette conférence de presse, qui n’a pas enregistré la présence des seuls journalistes sportifs, une minute de silence a été observé à la mémoire de feu Dr Madani Touré, ancien membre de la Ligue de football de Bamako, décédé hier matin.
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Après avoir salué la qualité de l’accueil qui leur a été réservé à Lomé, l’international français a assuré qu’il n’y a eu aucun incident entre les joueurs des deux pays. A l’en croire, les seuls incidents constatés sont dus au comportement de quelques individus qui se sont comportés en bêtes sauvages. Il a, par la suite, invité tous les Maliens à ne pas faire l’amalgame entre ces personnes et un grand nombre de Togolais qui les ont bien traités. « Les Togolais vivant en territoire malien ne doivent nullement payer pour ce qu’ils n’ont pas fait », a- t-il fait comprendre.
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Au terme des éliminatoires pour la CAN 2008 au Ghana, l’heure était propice pour Jean François Jodar de faire le bilan du parcours des Aigles du Mali. Il en est ressorti que les Aigles ont été le premier du groupe 9 avec 12 points avec à leur compteur, plus de dix buts marqués pour un encaissé. Ils n’ont pas fait de défaite au cours de cette compétition. Ces éliminatoires ont vu la participation de 38 joueurs. Parmi cet effectif, 22 joueurs ont été au moins une fois titulaires. Seize ont été au moins une fois des remplaçants. Aussi, 4 ont joué tous les 6 matches et 8 ont débuté au moins un match.
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Selon l’entraîneur national, la consigne dans le jeu consistait à ne pas se laisser attaquer, mais plutôt d’avoir l’audace d’aller dans le camp adverse. Il fallait aussi songer à faire jouer Mohamed Lamine Sissoko qui a des qualités défensives derrière Bassala Touré qui a, lui, des qualités athlétiques.
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Avec cette qualification, notre équipe doit redoubler d’ardeur. L’heure est à présent à la préparation pour Ghana 2008. Pour cela, l’entraîneur assure ne pas vouloir se prononcer sur les matches de préparation avant le tirage du vendredi prochain qui verra l’établissement des poules. Pour lui, il faut surtout éviter les matches amicaux avec les équipes qui seront dans la même poule que le Mali pour ne pas se faire déjà découvrir. En faisant allusion aux matches amicaux, il dit s’en tenir d’abord aux dates de la FIFA des 17 et 21 novembre prochains. Ce sont ces dates que l’instance internationale du football a retenues pour les matches amicaux dans le cadre des préparatifs de la CAN de janvier prochain au Ghana.
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A la question du maintien de même effectif, Jodar a répondu que la participation de tous les joueurs qui ont contribué à la qualification à la prochaine CAN n’est pas acquise d’office. Selon lui, l’équipe a besoin d’être encore plus étoffée tout en préservant les maillons essentiels. Pour ce faire, assure-t-il, il sollicitera le concours des autres entraîneurs des autres équipes du Mali.
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A cette conférence de presse, l’on aura remarqué que les questions de nos confrères qui avaient trait aux différentes défaillances de nos joueurs ou à des tares de coaching ont été rapidement ignorées par le principal conférencier. S’il s’attendait à ne recevoir que des fleurs, certains analystes sportifs étaient heureusement là pour lui mettre la puce à l’oreille. Ils ont souhaité que le sélectionneur national apporte des solutions à certains problèmes avant janvier 2008. Pour eux, fini la complaisance : la rencontre a été marquée par de grands moments de frissons, des cafouillages çà et là qui doivent être passés à la loupe pour le salut de notre football.
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Abdoul Karim Maïga
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