Qualification de l’As El Farako au Carré d’AS du championnat II de Bamako : La ligue 1 en ligne de mire

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Le championnat régional du district de Bamako connaît depuis la semaine dernière ses quatre équipes qualifiées sur le terrain pour le carré d’as. Parmi ces quatre équipes, on note l’As El Farako de la commune III qui avait raté de peu la qualification l’année dernière. Une belle opportunité pour les protégés de Bissi Sangaré de s’offrir le ticket qualificatif pour représenter Bamako à la montée en ligue 1 l’année prochaine

Cette performance n’est pas une surprise  pour qui connaissent les efforts déployés par ses responsables amenés par leur tonitruant président Bissi Sangaré depuis la création de l’As El Farako en 2007. En effet tous les moyens financier et matériel n’ont jamais fait défaut à l’encadrement technique et aux joueurs. « Nous nous réjouissons vraiment de la qualification de l’As El Farako pour le carré d’as même si le plus dur reste à venir à savoir décroché le titre de champion du district de Bamako et synonyme de ticket qualificatif pour la montée à la ligue 1 l’année prochaine. Je lance un appel à tous les amoureux de foot de la commune III et plus particulièrement aux autorités communales ainsi qu’au district III de football d’accompagner l’As El Farako pour ce carré d’as. Ce n’est plus une affaire de Bissi Sangaré et des seuls responsables du club  mais de toute la commune. Nous souhaitons plein succès à l’As El Farako pour qu’elle accède en première division afin que d’autres équipes de la commune puissent suivre l’exemple. J’ai tenu à me déplacer personnellement jusqu’ici pour encourager et féliciter Bissi Sangaré et toute son équipe »  a déclaré un responsable du Racing club  de la même commune. En se qualifiant pour le carré d’as, l’As El Farako  confirme les progrès obtenus l’année dernière. « Je suis très heureux et ravi de cette qualification pour le carré d’as qui était notre principal objectif. Une façon pour nous de digérer l’erreur administrative qui nous a privés de se qualifier l’année dernière. Je remercie les joueurs et l’encadrement, les sympathisants et supporters d’avoir supporter cette haute pression qui pesait sur nous tous. Mais je dis haut et fort qu’on a franchi une première étape et reste la deuxième étape plus importante qu’est le titre de champion régional  du district de Bamako.  Une fois cela obtenu, nous allons penser à atteindre la 3e étape qui n’est ni moins ni plus la montée  en ligue1  Ce qui serait fantastique pour moi et tous ceux qui m’ont cru en me suivant dans cette belle aventure. Moi personnellement je suis un homme de nature optimiste car en football il suffit de croire et de travailler sereinement  » nous a-t-il confié. Pour ceux qui ne le savent pas, l’As El Farako est l’équipe la plus motivée et la mieux organisée. En effet c’est la seule équipe qui offre 10.000 FCFA à chaque jour en cas de victoire et 5.000 FCFA en cas de match nul. « Aujourd’hui toutes les primes des joueurs sont payées sans oublier qu’à chaque entraînement, les joueurs perçoivent 500 FCFA comme frais de transports sans oublier certaines charges sociales et médicales des joueurs » confie un des responsables. Selon nos informations, les responsables du club sont à la recherche d’un entraîneur expérimenté pour renforcer l’encadrement technique pour mieux s’armer davantage lors du carré d’as prochain.

Saïd

 

Championnat national de Football de DI

L’As Réal de Bamako en difficulté

Si rien n’est fait pour sauver l’As Réal de Bamako, l’équipe risque de se retrouver en division inférieure. Ce qui serait un véritable désastre pour le football malien  pour avoir fourni les meilleurs joueurs depuis 1960. Du coup il faut un sursaut d’orgueil de la part de ces responsables, supporters et sympathisants afin de sauver le mythique  club de la relégation. La crise qui est en train de frapper aujourd’hui l’As Réal de Bamako  nous rappelle malheureusement celle de 2000 et 2002 où l’équipe a échappé de peu  à la relégation. En effet après 21 journées de championnat, le Réal se trouve cloîtré dans les profondeurs du classement général contrairement à ses objectifs fixés en début de saison.  10e au classement avec seulement 25 points, le Réal risque de connaître un triste sort à 9 journées de la fin du championnat.  Dans un club où les responsables, supporters et joueurs  n’arrivent plus à accorder leur violon, il faudrait réellement un  grand sursaut d’orgueil pour sauver le premier club malien qui a disputé une finale de la coupe des clubs champions en 19666 et surtout à former le premier ballon d’or africain en la personne de Salif Keïta en 1970. Comme on le sait tout est parti du limogeage précipité d’Issa Kolon Coulibaly après 4 journées de championnat et par son remplacement par Mourley. Or  en réalité le vrai problème de l’équipe c’est que les responsables n’ont jamais songé à faire un recrutement judicieux depuis  le départ des joueurs  Oumar Sidibé, Aboubacar Koné et Mohamed Koumaré, qui  n’ont jamais été valablement remplacés. Au lieu de faire face à la réalité, dirigeants et supporters ont continué à s’accuser mutuellement comme étant le mal de l’équipe. En cas de défaite, il n’est pas rare d’entendre que c’est telle ou telle personne qui a payé les joueurs ou l’entraîneur pour faire perdre l’équipe.  Alors qu’en réalité tout le monde sait que les joueurs ne sont pas du tout à la hauteur cette année. Pire les rapports entre les ténors de l’équipe et les supporters  d’une part et d’autre part et les responsables sont tendus. En plus de cela  la méthode de Mourley n’a jamais été aussi bien assimilée par les joueurs pour faire face aux objectifs du club à savoir la  qualification à la phase de poule de la coupe CAF et surtout décrocher le titre de champion à défaut se classer 2e. Malheureusement c’est le contraire qui est en train de se produire car l’équipe se trouve dans une situation indésirable. Aujourd’hui  il est temps de sauver l’équipe et cela il faudrait se donner la main et faire taire les rancunes pour faire face à l’essentiel. Selon nos informations, les tractations sont aujourd’hui  en cours pour réunir tous ceux qui se réclament des Noirs et Blancs y compris les responsables pour sortir l’équipe de l’impasse actuelle. « Notre club connaît certes une phase critique de son existence mais  aller à dire que le Réal ira en division inférieure, moi je ne le crois pas du tout. J’espère que chacun mettra un peu d’eau dans son vin pour le seul intérêt du club. Vu la mobilisation des uns et des autres l’espoir est permis » confie un des responsables.  Espérons qu’on ne se limite pas seulement aux bonnes intentions mais aux actes  pour le bonheur des fans du club et pour le football malien.

Abdoul Bah 

Eliminatoires Coupe du Monde 2014 Benin-Mali : 1-0

L’élan de la CAN 2012  est-il cassé ? 

Le continent africain a vibré au rythme des éliminatoires de la première journée des éliminatoires de la coupe du  monde qui se jouera en 2014 au Brésil. Parmi les pays engagés, figure le Mali qui était  à Cotonou face au Benin. Contrairement aux rencontres précédentes, les Aigles viennent de mordre la poussière en s’inclinant sur le score minimum de 0 but contre 1. Cette défaite des Aigles n’est pas une surprise  pour les observateurs avertis par la faute des deux premiers responsables à savoir Moussa Konaté et Kola Cissé. Tout était réuni pour que les Aigles du Mali ne gagnent pas à Cotonou face au Benin comptant pour la première journée des éliminatoires de la coupe du Monde prévue en 2014. En effet il n’est un secret pour personne que la non- reconduction d’Alain Giresse  a complètement bouleversé  la plupart des joueurs évoluant en Europe. D’ailleurs le capitaine Cédric Kanté n’a pu s’empêcher de critiquer ouvertement la fédération. Quant aux forfaits de  Bakaye Traoré et à  Samba Diakité on ne sait pour l’instant les raisons de leur absence. Et pour les autres professionnels surtout nés au Mali, ils sont obligés de venir car ne jouant pas presque dans leurs clubs respectifs. C’est dans ce climat peu enviable avec des joueurs peu motivés et déçus et surtout peu compétitifs qui  ont été convoqués pour affronter les Béninois plus que jamais galvanisés. Comme on le sait les ¾ des joueurs convoqués sont des remplaçants de luxe et pour certains pas du tout. Pour ne pas arranger les choses, la fédération va mettre le pied dans le plat en nommant Pathé Diallo, un entraîneur qu’ils peuvent facilement manier à leur guise en lieu et place d’Alain Giresse. Une façon pour le bureau fédéral de s’immiscer  dans le choix des joueurs et partant  dans le classement.  Tout cela en réalité  uniquement à cause des primes que ces joueurs acceptent de partager avec eux. Autre signe annonciateur de cette défaite prévisible, c’est la nomination d’un docteur néophyte à la tête de du staff médical qui s’est avéré défaillant. En effet selon le coach Pathé, le médecin  lui avait rassuré qu’Abdoulaye Aziz Maïga bien que blessé est apte à jouer. Mais après plus de vingt minutes de jeu, on était  obligé de lui remplacer. Du coup les masques viennent de tomber et la vérité a fini par triompher. En effet  Moussa Konaté avait déclaré lors de sa conférence de presse que le staff médical amené par Giresse n’était pas à la hauteur lors de la CAN 2012.  Cette défaite des Aigles n’est que le résultat des mensonges orchestrés par Kola et Moussa pour faire partir Alain Giresse.  Vu toutes ses conditions,  il était impossible de gagner au Benin sauf miracle  qui n’a pas eu lieu.  Avec cette défaite inédite, Moussa Konaté et Kola Cissé doivent prier pour gagner contre l’Algérie le 9 Juin prochain à Bamako pardon à Ouagadougou (Burkina Faso). Heureusement la fédération s’est donnée une petite porte de sortie en déclarant que Pathé est là pour gérer seulement ces deux matches. Alors que tout le monde sait que Kola et Moussa sont en train de duper le public sportif. Une chose est sûre si Pathé gagnait ces deux matches, il allait continuer l’aventure avec les Aigles ces deux prochaines année du moins  d’ici la fin du mandat de Kola en juillet 2013. A moins que la qualification à la coupe du monde 2014 ne soit pas un véritable enjeu pour la fédération. En ce moment  ces éliminatoires  serviront de matches de préparation en vue d’une éventuelle qualification pour la CAN 2013 prévue en Afrique du Sud. Ce qui serait logique quand on sait que depuis le début de la CAN en 1957, le Mali n’a jamais remporté le trophée même s’il a été classé 2e (1972) et 3e (2012). Ce dont Kola et Moussa devraient avoir le courage de dire aux maliens. Mais sachant qu’ils ne leur reste une année, ils préfèrent tomber dans les discours électoralistes en faisant croire que les Aigles peuvent se qualifier à la coupe du monde. Tout simplement ridicule non !

Saïd

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1 commentaire

  1. cet annee on nora la monte .avec la capacite,talen et la qualite d nos joueurs. et j serais costot a chaque mach??? le reste c a me voir joue.

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