« J’ai travaillé pendant quatre ans sur cet événement en espérant très fort pouvoir l’inaugurer un jour, et nous y sommes bel et bien arrivés », déplore Hans, manager du Mondial du foot et exposition. « Mais nous sommes tristes que les artistes et footballeurs ghanéens, camerounais et nigérians n’aient pas été libérés, car ils s’étaient qualifiés pour cette compétition au prix d’un immense effort », indique-t-il.
Lors de la cérémonie d’ouverture, au centre du quartier de Mishreib de Doha, un Nigérian était présent. Le seul de sa délégation ayant obtenu un visa d’entrée sur le territoire qatari : Ifeani Uche, qui s’occupe du « Soccer Project et Exposition » (projet football et exposition d’arts) au Nigeria. « Je suis furieux car la plupart des enfants ont reçu des visas sauf ceux du Nigeria », s’insurge Uche. « J’ai pu parler avec eux, et je peux vous dire qu’ils ont pleuré. Mais ils m’ont dit qu’ils continuaient à s’entraîner, dans l’espoir que les gens de l’ambassade du Qatar changent d’avis et qu’ils puissent prendre le premier vol pour en direction de Doha», se console-t-il.
Ifeani se demande pourquoi les délégations camerounaise, ghanéenne et nigériane, malgré toute la publicité faite autour de l’évènement, n’ont pas réussi à passer la frontière. « Le Mondial de football Qatar 2022 est placé sous le slogan, ‘’Maintenant, c’est tout’’ », le slogan « Now is All », rappelle le dirigeant sportif nigérian, sauf que là, le Qatar s’est fait des ennemis dans trois pays.
« L’Ambassade du Qatar ne donne pas de visa. L’inscription se fait en ligne pour obtenir la carte Hayya (visa d’entrée). Ce que n’ont pas fait ou pas compris, les artistes et footballeurs du Cameroun, Nigeria et Ghana », a écrit aux intéressés, un membre d’une délégation sur place.
A suivre donc
Correspondance particulière
Boubacar Diakité Sarr
Depuis Doha au Qatar
Ce qui est dit, peut se retourner contre son auteur…
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