LIGUE 1 – Le Paris Saint-Germain s’est fait peur à Dijon (1-2), lors de la 9e journée, ce samedi. Double buteur, Thomas Meunier a permis au PSG d’arracher la victoire en toute fin de match. Ce succès en Bourgogne permet aux hommes d’Unai Emery de prendre six points d’avance sur son dauphin actuel, l’AS Monaco.
C’est une après-midi qui a pris des airs de traquenard. Parce que Dijon n’a jamais cessé de croire en lui, parce que le PSG a d’abord joué sans intention, parce qu’ensuite, Baptiste Reynet a livré un récital dans son but et parce qu’enfin, Benjamin Jeannot a marqué l’un des buts de l’année. Et puis Thomas Meunier, qui traînait au second poteau, a trouvé l’ouverture à deux reprises (71e et 90+2e) et Paris s’est sorti indemne (1-2) d’un déplacement qui l’a longtemps fait souffrir. Le voilà plus que jamais leader de Ligue 1 avec six points d’avance sur Monaco. Et c’est bien là l’essentiel.
Il a fallu attendre l’heure de jeu pour voir Paris se montrer à la hauteur de leurs adversaires dans les intentions. Jusqu’à la pause, les hommes d’Emery l’ont joué un peu trop facile et il a fallu une parade d’Areola pour repousser une belle tentative de Kwon (37e). Seul un coup franc lumineux de Daniel Alves a secoué le cocotier mais il a fini sa course sur l’équerre de Reynet (45e). Le portier dijonnais a bien failli écoeurer à lui tout seul l’armada parisienne. En particulier un Kylian Mbappé maladroit. Reynet a sorti trois parades en sept minutes face à l’ancien Monégasque (61e, 63e, 68e). Mais c’est bien Mbappé, après un débordement incisif, qui a trouvé Meunier au bout du temps additionnel (90+2e) pour le but de la victoire.
Sur l’ouverture du score, le Belge a profité d’un gros travail de Neymar. La frappe repoussée du Brésilien a fini dans ses pieds. Mais l’éclair de la soirée n’est ni l’œuvre de Mbappé, ni de Neymar, ni de Meunier. Benjamin Jeannot, d’une reprise de volée exceptionnelle aux 25 mètres, a mystifié un Alphone Areola bien impuissant et a cru offrir le point du nul à Dijon. L’issue est cruelle pour des Bourguignons, toujours 17es, qui méritaient beaucoup mieux. Paris s’en est sorti par un trou de souris. Mais il s’en est sorti. Ce samedi, il peut remercier Meunier.
Il n’y aura pas grand-chose d’autre à retenir d’une après-midi très poussive pour la bande à Neymar. Les choix d’Unai Emery n’ont pas porté leur fruit. Il avait décidé de titulariser Adrien Rabiot en sentinelle ? Le milieu parisien fut aussi efficace ou presque qu’en Bulgarie avec les Bleus. C’est-à-dire d’une indolence rare et il a bien failli coûter un but sur une passe trop molle (75e). Les titularisations de Draxler et Alves au milieu ? Peu concluantes. Quant à Neymar, il a beaucoup tenté mais pas réussi grand-chose.
Par eurosport.fr
les journalistes ne parlent jamais de nos équipes au lieu de donner les nouvelles des aiglonnets .ils sont tous focalisé sur les clubs européens .il faut nous mettre en valeur .
Comments are closed.