Informer les médias sur les conséquences de la dissolution par le Ministère des Sports du bureau fédéral et l’état de la gestion des fonds alloués à la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT) par la FIFA, etc. étaient, entre autres, les objectifs visés par le président de la fédération malienne à travers ce point de presse tenu dimanche. Aux dires de M. Boubacar Baba Diarra, il y a beaucoup de contre-vérités dans les propos du département des Sports. Aujourd’hui, l’Etat malien doit à la FEMAFOOT la somme de plus de 500 millions de nos francs.
On se rappelle, il y a quelques jours, lors du conseil des Ministres ordinaire, le Ministère des Sports avait pris la lourde décision de dissoudre le Comité Exécutif de la FEMAFOOT. Cette décision a été accompagnée par la mise sous scellée des locaux du siège de la fédération et la mise en place d’un nouveau comité de normalisation. Un siège qui est d’ailleurs la propriété de la FIFA. La FIFA a acquis en bonne du due forme la parcelle et a construit ce siège pour la Fédération malienne de Football. ”Si auparavant il n’y avait pas de crise au sein du football malien, avec cette situation, la crise vient d’éclater”, reconnait aujourd’hui le président Boubacar Baba Diarra.
Parlant des conséquences de la suspension du Mali à la FIFA, le conférencier dira que jusqu’à nouvel ordre, aucun joueur malien en pourra signer un contrat professionnel à cause de la fermeture des locaux du siège. Car, tous les contrats professionnels doivent être munis d’un Certificat International de Transfert (CIT) dont seule la fédération est habilitée à délivrer. Une fermeture jugée contre-productive, inopportune et mal inspirée par le conférencier. Aujourd’hui, le département des Sports pouvait dissoudre le bureau fédéral mais en maintenant l’administration pour la gestion des affaires administratives.
Aussi, le bureau fédéral avait sollicité et obtenu auprès de la FIFA l’électrification et le gazonnage des stades de Tombouctou, Gao et Kidal à hauteur de 1,2 millions de dollars. Si le stade de Tombouctou a été électrifié et gazonné, cependant celui de Gao vient de connaître un coup dur. Car avec la décision de la FIFA de suspendre le Mali, les travaux de réfection du stade de Gao qui avaient atteint de taux de réalisation de 95% (c’est-à-dire à moins de deux semaines de la fin des travaux) viennent d’être interrompus. Et l’entreprise hollandaise chargée de la main d’œuvre s’est désengagée et a plié bagages. Et le stade de Kidal ne se réalisera plus.
Aux dires du président du Comité Exécutif de la FEMAFOOT, le nouveau président de la FIFA Infatino avait instauré depuis son élection la mise à la disposition des bureaux fédéraux la somme de 1 million de dollar chaque année et pendant cinq ans. Avec la dissolution du CE de la FEMAFOOT, le Mali a été exclu de cette aide. Ce fonds était destiné à assurer la formation des arbitres, des médecins et des préparateurs physiques. Aussi, il servait à assurer le fonctionnement du secrétariat général de la FEMAFOOT.
Parlant du mode de financement du football malien surtout la part du budget national, le président de la FEMAFOOT, a été clair. ”Chaque année, le département des Sports saisit le Comité Exécutif de la FEMAFOOT afin de proposer un budget. Dès que cette proposition est faite, il n’y a plus de fil back. Pendant quatre ans, on ne sait pas ce que l’Etat met à la disposition du football malien à travers le Ministère des Sports. Et je défie quiconque de prouver le contraire à travers un chèque de virement ou un mandat qu’une telle somme a été versée au compte de la FEMAFOOT par le département”, a déclaré M. Boubacar Baba Diarra. Qui se dit sidéré d’entendre que le Ministère met 95% à la disposition du bureau fédéral. 95% de quoi ou de combien, s’interroge-t-il. En tout cas, pendant quatre ans, le budget de la FEMAFOOT est logé au DFM du département des Sports et en fait ce qu’elle veut.
Aussi, le conférencier s’est penché sur les primes des juniors et cadets qui ont fait grands bruits un moment donné à Bamako. Pour le président du FEMAFOOT, certains l’ont approché pour lui dire qu’il aurait appris que le Sénégal qui avait été quatrième en CAN alors que le Mali était troisième aurait perçu la somme de trois milliards. Après réclamation de Boubacar Baba Diarra auprès de la FIFA, il s’est avéré que la FIFA ne donne pas de primes à ces deux catégories d’équipes. Aussi, après vérifications auprès de la Fédération sénégalaise de football, cette information s’est avérée fausse.
La FIFA finance des projets soumis à son appréciation et après, il y a une évaluation devant ses experts.
Pour l’année 2016, la FEMAFOOT a dépensé 750 millions dans le championnat ligue I Orange, 155 millions à la coupe du Mali, 460 millions dans le championnat féminin de football, 52 millions dans le championnat U-17. L’Etat a pris en charge les primes des joueurs, les frais d’internat.
Pour la préparation et la participation des Aigles à la CAN Gabon 2017, la FEMAFOOT a payé 147 millions de nos francs. Le refus du département de prendre en charge certains membres de l’encadrement technique par le Comité Exécutif. Aussi, pour la participation des quatre clubs fautifs, le Ministère s’était engagé à prendre en charge le coût additionnel de ces clubs relégués en seconde division qui s’élevait à 210 millions de F CFA. Aujourd’hui, l’Etat malien, à travers le département des Sports, doit à la FEMAFOOT la somme de plus de 500 millions de nos francs. Et des correspondances ont été adressées au département dans ce sens pour réclamer cette somme mais sans suite.
Aujourd’hui, comme contenu dans la lettre de suspension de la FIFA adressée au Mali, l’instance dirigeante du football mondial ne compte revenir sur sa décision à condition que les deux décisions soient annulées. A savoir : les décisions de dissolution du Comité Exécutif de la FEMAFOOT et celle de la mise en place du Comité de Normalisation.
Cette rencontre avec la presse s’est déroulée en présence de certains responsables du football malien, à savoir MM. Yacouba Traoré, le secrétaire général de la FEMAFOOT, Kassim Coulibaly ”Yambox”, etc.
Youssouf Sangaré
Pour des intérêts personnels inavoués le ministre Consommateur de stupéfiants prend le sport roi du Mali en otage.
La nomination de M. Guindo comme ministre des Sports a été la plus grande erreur d’IBK. Notre pays n’a jamais connu un ministre aussi limité et aussi rancunier. Il a mis en erreur IBK et l’histoire retiendra que c’est sous ce régime politique que le Mali, à travers son sport-roi, a connu ses périodes les plus sombres et les plus humiliantes avec la carrière internationale des jeunes plus que jamais menacée.
Du bla bla bla! Pourquoi vous n’avez pas saisi l’occasion que l’ORTM vous a offerte pour informer les maliens. Vous préférez quelque journalistes courtisans pour raconter des histoires qui ne peuvent pas convaincre le plus niais des maliens.
Voici un Yacoubadjan qui n’a pas le D.E.F et s’arroge sans honte le titre d’Ingénieur d’Agriculture et occupe le poste de Secrétaire général de la FEMAFOOT. C’est dommage pour ce pays !
tu es un imbecile heremakonoka
tu es un écérvélé combien de cadres A de ton pays n’ont pas le def .gros ignorant
Que ce drogué de ministre fumeur de ganja aille en enfer
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