C’est au cours d’une conférence de presse, organisée lundi 21 août à son QG de campagne que le candidat au poste de président de la FEMAFOOT, Salaha Baby, a dévoilé ses priorités pour le football malien, s’il est élu le 8 octobre prochain. Il a prôné l’union sacrée, la rénovation et la rupture avec les anciennes pratiques On notait à cette conférence la présence massive des dirigeants de ligues et clubs notamment Moussa Konaté président du club COB et autres.
Pour Salaha Baby, son ambition est de faire franchir à notre football un palier décisif vers la maturité avec une orientation qui ne souffre d’aucune équivoque. Selon lui, cette orientation est assortie d’objectifs précis avec des résultats mesurables. A l’en croire, une bonne prestation de nos clubs et équipes nationales sur le plan et international dépend de l’organisation générale de notre football. Pour cela, Salaha Baby a prôné la rupture avec les anciennes pratiques.
Il prévoit le renforcement de la capacité des ligues régionales à cause du déséquilibre trop flagrant entre la capitale Bamako et le reste du pays. Selon lui, cette situation ne contribuer pas raisonnablement au développement harmonieux et équilibré du football.
Conformément aux exigences de la CAF et la FIFA, Salaha Baby envisage la mise en place d’un championnat professionnel dès la saison 2018- 2019. Ce qui va nécessiter, selon lui, la réforme des modes de gestion des clubs, la définition du statut de joueur professionnel, garantissant la sécurité sociale conformément à la législation malienne. Quand au financement du football, qui constituera un des défis majeur de son mandat, le candidat a indiqué que son équipe proposera des modes de financement originaux permettant d’accroître de façon significative des revenus des clubs, à travers notamment: le développement du sponsoring privé, en partenariat avec l’Etat, la création des niches fiscales, le développement d’un partenariat avec les grandes entreprises par région, par exemple la CMDT à Sikasso, l’Office du Niger à Ségou, les sociétés minières à Kayes etc.., le développement des droits TV.
À en croire le candidat, tout cela passe par la relecture des textes régissant notre football. C’est pourquoi, il attend entreprendre une réforme en profondeur des textes en vigueur et mettre l’accent sur les principes démocratiques notamment l’esprit d’équipe, la transparence, la justice, la concordance entre les convictions et les actes mais aussi le respect scrupuleux des textes régissant notre football.
En réponse aux questions des journalistes sur la motivation de sa candidature ainsi que la réconciliation des acteurs du football malien, Baby dira que quand il sera élu qu’il va œuvrer d’avantage pour le rapprochement des parties pour le bonheur du football malien.
Au titre d’information ils sont au nombre de deux candidatures validées sur les 11 postulants pour briguer le poste de président du FEMAFOOT. L’élection est prévue pour le 8 octobre prochain.
Mamadou Nimaga