Très bientôt, la fédération Malienne de Power Lifting viendra grossir le rang des fédérations maliennes, avec comme ambition de permettre à notre pays d’emmagasiner beaucoup de trophées dans la nouvelle discipline. Le président de l’association Malienne de Power Lifting (AMAPOL), Abdoulaye Koné dit Ladjaba, initiateur de la compétition internationale de Développé-Couché dénommée « Fanga Tigui », et ses membres, sont à pied d’œuvre pour permettre à la nouvelle discipline de prendre son plein envol.
« Le power lifting est un sport de force constitué de 3 mouvements différents : 1, Le SQUAT OU LA FLEXION DE JAMBE. En compétition l’athlète, après avoir détraqué la barre, doit attendre l’ordre « squat » venant de l’arbitre central. Une fois l’ordre squat donné, l’athlète doit effectuer une flexion de jambe sous la barre (de profil, le pli de la hanche doit être sous le genou si l’on trace une droite). Une fois que l’athlète est enfin remonté, il doit attendre l’ordre rack de l’arbitre pour reposer la barre. 2, Le BENCH PRESS OU DÉVELOPPÉ COUCHÉ : pareillement au squat, après avoir détraqué la barre seule ou à l’aide du pareur, l’athlète doit attendre l’ordre « Start » de l’arbitre central. Une fois l’ordre Start donné, l’athlète peut venir pauser la barre sur la poitrine ou le haut des abdos selon la position qu’il aura adoptée. Il doit alors attendre l’ordre « press » (donné une fois la barre stabilisée) pour pousser. Une fois la barre remontée, les coudes verrouillés, il doit attendre le dernier ordre « rack » pour reposer la barre. A savoir qu’après le signal Start de l’arbitre, les fesses ne doivent pas se décoller du banc, les pieds doivent être à plat au sol et ne pas bouger, la tête doit rester collée au banc. 3, LE DEADLIFT OU SOULEVÉ DE TERRE : contrairement aux deux autres mouvements, il n’y a qu’un seul ordre au soulevé de terre. Une fois que l’athlète s’est redressé avec la barre sans appui sur les cuisses, que les genoux sont verrouillés, les lombaires en extension et les épaules en arrière, l’arbitre donne l’ordre « terre » ou « down » qui est le signal de reposer la barre », a-t-il expliqué. Le principe en compétition de force athlétique, ajoute-t-il, est d’enregistrer le plus gros total possible sur l’ensemble des trois mouvements à savoir que : l’athlète dispose de 3 essais par mouvement ; l’athlète a une minute par passage une fois que la barre chargée est annoncée ; est uniquement comptabilisé, pour le total, le meilleur essai réalisé et validé dans chaque mouvement ; les athlètes sont répartis par catégories de poids et d’âge.
Selon M. Koné, une compétition de power lifting se déroule en différentes étapes (première étape : la pensée ; deuxième étape : la vérification du matériel ; troisième étape : le réglage des hauteurs de la barre ; quatrième : l’échauffement ; cinquième étape : le début de la compétition proprement dite ; et la sixième : la fin de la compétition).
Le président de l’Amapol et ses membres sont à pied d’œuvre afin de permettre à la nouvelle discipline de prendre son plein envol en vue de représenter valablement notre pays dans des compétitions internationales.
Moussa Samba Diallo