Pour la stabilité et l’intérêt du football malien : Bavieux Touré doit rempiler !

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C’est une évidence même pour ceux qui sont atteints de cécité de toutes natures : aujourd’hui, comparativement à un passé récent, le football malien connaît une relative stabilité aussi bien dans son environnement et son développement infrastructurel et structurel que dans les moyens logistiques, les conditions de travail et les résultats purement sportifs. L’homme au centre de ce dynamisme retrouvé ? Il s’appelle Mamoutou Touré affectueusement appelé Bavieux. Arrivé à la tête du bureau fédéral de la Fémafoot (Fédération malienne de football) en août 2019, il a sonné le renouveau du sport Roi au Mali, ni plus, ni moins qu’en appliquant, dans la limite du temps imparti, les axes majeurs de son projet de société électoral. A savoir : la réconciliation du monde du football ; l’organisation régulière des compétitions nationales ; la relecture des textes régissant le football ; le renforcement des capacités du pays et des instances sportives en infrastructures ; l’amélioration des récompenses sportives ; le rehaussement de l’image du football malien dans les instances mondiales ; l’organisation d’activités internes du Bureau fédéral. Corollaires des performances et résultats sportifs dignes de ce nom, à l’image de cette brillante qualification aux Jeux olympiques Paris 2024 de la sélection U 23 vingt ans après Athènes 2024. Un bilan suffisamment parlant pour inciter la majorité des acteurs du football malien à solliciter du président Mamoutou Touré à se porter candidat à sa propre succession à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire le mardi 29 août 2023 afin de poursuivre son œuvre. Le monde du football n’en demandait moins. Pour la stabilité du football malien ! Et pour son intérêt général !

… J’ai le plaisir de vous annoncer ma candidature pour les prochaines élections du Comité exécutif de la Fédération malienne de football”. Quel soulagement engendré dans la salle de conférence de l’hôtel Maeva en ce jour-là du 26 juin 2023 à la prononciation de cette phrase par le président sortant de la Fémafoot, Mamoutou Touré dit Bavieux !

Soulagement, non pas des hommes de médias invités à la cérémonie solennelle d’annonce de sa candidature, mais soulagement de la communauté des acteurs du football malien qui avaient sollicité à cor et à cri cette candidature.

La phrase suscitée est tirée d’un extrait encore plus explicite des motivations du candidat. Lisez : “Le 29 août 2019, vous m’aviez confié un mandat de quatre ans pour gérer le football malien en votre nom. Ce mandat arrive à son terme le 29 août de cette année. Il est de mon devoir de vous remercier pour la confiance et l’accompagnement multiforme dont mon équipe et moi-même avons bénéficié de votre part. Certes, les quatre années qui viennent de s’écouler ont été semées d’embuches et de difficultés de toutes sortes, mais nous avons aussi engrangé des succès et des avancées dans plusieurs domaines notamment l’organisation des compétitions, les infrastructures, la gouvernance et la formation des acteurs du football.

Me sentant en force de servir encore et toujours le football de notre pays, j’adhère à cette forte demande et, à cet effet, j’ai le plaisir de vous annoncer ma candidature pour les prochaines élections du Comité exécutif de la Fédération malienne de football. J’ai tenu à partager cette information avec vous les journalistes parce que vous avez travaillé des jours et des nuits en nous orientant, en nous guidant et même, par moment, en nous critiquant, nous l’acceptions parce que la mission qui nous a été confiés est une mission du service public….Nous voulons travailler avec tous ceux qui veulent le développement du football malien. Nous ne ferons pas d’exclusion, nous pensons que nous devons tous être ensemble pour hisser plus haut cette discipline. A cette occasion, je sollicite votre soutien lors du scrutin d’août 2023″.

Quand la nouvelle s’est propagée au sortir de la salle via les différents canaux d’information et de communication, ce fut l’apothéose au sein de la population générale mais surtout une sorte de délivrance pour le monde sportif. Dès lors, on devine que la candidature de Bavieux était fortement attendue et ELLE EST ARRIVEE. Mieux, cette adhésion en masse vers la candidature de Mamoutou Touré signifie clairement qu’en principe, aucun obstacle ne se dresse à sa réélection malgré tout le respect dû à ses futurs adversaires : son challenger de 2019 et un troisième larron au starting-block.

Certes, Bavieux répond “OUI” à la sollicitation de ses pairs, avec des arguments solides, conviendrait-il cependant de dire un mot sur ce qu’il a pu réaliser au cours des quatre dernières années et qui nécessiterait qu’il rempile pour un deuxième mandat.

Le Centre technique de Sénou tire le wagon

Le Centre technique de Sénou, deuxième Centre du genre validé par la Fifa à titre exceptionnel et à coût de plusieurs milliards de F CFA en faveur du Mali, est la tête de proue des réalisations de Mamoutou Touré “Bavieux”.

Arrivé aux affaires en 2019, Bavieux en a fait une de ses priorités et a œuvré afin que la cérémonie de pose de la première pierre du Centre technique, qui a eu lieu le jeudi 25 février 2021, soit rehaussée par la présence du président de la Fifa, Gianni Infantino et du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, Mossa Ag Attaher.

Aujourd’hui, le chantier est très avancé comme révélé au cours d’une visite de terrain, le 08 mars dernier, d’une délégation comprenant les responsables du département des Sports et de la Fémafoot.

Le Centre technique va engendrer une véritable révolution du football malien. Il est bâti sur une superficie de 20 hectares dont 10 hectares sont occupés pour la réalisation des infrastructures qui sont, entre autres, 3 terrains de football (dont 2 avec gazon naturel et un terrain en gazon synthétique) de dernière génération et uniformément arrosés ; un hôtel 4 étoiles (à 6 niveaux) de 40 chambres pour l’hébergement des joueurs de l’équipe première, des blocs administratifs et techniques ; des dortoirs ;  des vestiaires ; le siège de la direction technique nationale ; une salle de restauration, des piscines, une salle de formation, une salle de gymnastique, un amphithéâtre, une salle de musculation, une salle de mise en forme avec piscine, des logements pour les cadres, une infirmerie, et autres aménagements comme le bureau des entrées avec Scanner, des parkings internes et externes.

En outre, le Centre technique servira de cadre de formation pour les footballeurs débutants et un lieu de perfectionnement pour les cadres du football ; il va abriter une Académie pour héberger 104 jeunes talentueux (filles et garçons) à travers une détection nationale ; il permettra aussi d’économiser sur les coûts de stages à l’extérieur.

En un mot, la construction du Centre va combler les attentes pour le développement du football de haut niveau au Mali.

Plusieurs réformes menées

Pendant des décennies, le football malien a été buté à de sérieux problèmes administratifs dus aux limites des textes. Il fallait alors engager des réformes administratives. Sur ce plan, l’harmonisation des textes entreprise par Bavieux Touré a permis à la Fémafoot de passer de 6 textes existants à 16 textes mis à jour. Elle a permis aussi de corriger tous les problèmes liés aux insuffisances et à l’interprétation des textes régissant le football malien.

Membre du Comité Exécutif de la Fémafoot, président de la Commission centrale des Arbitres, Sidi Békaye Magassa témoigne : “Les textes existants ont été améliorés et de nouveaux ont été proposés et adoptés en Assemblée générale de la Fémafoot.

Ainsi, avec ce nouvel arsenal réglementaire et juridique, nous avons amélioré la gouvernance de notre football”.

Exemple concret : la direction de l’arbitrage a élaboré un plan s’étendant sur les deux saisons à venir. La colonne vertébrale de ce projet consiste à élargir la base du système par le recrutement et la formation de jeunes arbitres (filles et garçons). Pour cela, il est question de s’articuler sur le lycée sportif où se trouvent des potentialités.

Au-delà, selon Magassa, sa commission a aussi élaboré de nouveaux statuts de l’arbitre et de l’arbitrage.

Le professionnalisme

en ligne de mire

Les réformes vont concerner, aussi, dans la suite logique de la mise en œuvre du programme de Bavieux, la refondation des compétitions en introduisant un championnat professionnel et en réorganisant le football féminin et le football des jeunes.

Au niveau de l’administration de la Fédération, seront créés bientôt des directions ou départements pour mieux gérer chaque pan du football.

Aujourd’hui, l’une des plus grandes réformes attendues, c’est l’instauration du professionnalisme dans notre football. Le processus est enclenché depuis l’adoption des statuts de la Ligue nationale de football professionnel, en abrégé LNFP, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération malienne de football des 16 et 17 octobre 2021. Il reste à faire adopter le cahier des charges et la convention devant régir les relations entre la Fémafoot et la LNFP.

Le comité exécutif a inscrit dans son agenda, l’envoi d’une délégation composée de certains de ses membres et de responsables de clubs dans les pays africains qui ont une expérience avérée dans le professionnalisme.

Le président Bavieux Touré lui-même pense que le football rentrera dans le professionnalisme pour la saison 2023-2024. Alors, vivement sa réélection pour mener ce projet à bon port.

DES SIEGES POUR LES LIGUES : Le bâtiment de Sikasso bientôt inauguré

De l’indépendance du Mali en 1960 à l’arrivée de Bavieux aux commandes de la Fémafoot, aucune ligue de football du pays n’a pu se construire un siège ; elles logent dans des stades ou des bâtiments administratifs. D’où l’idée de construction de sièges pour les 9 ligues régionales du Mali (Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal) dans le projet de campagne de 2019.

Aujourd’hui, ce projet est une réalité tangible avec un début d’exécution ; ce qui permettra à chaque ligue régionale d’avoir son siège avec tous les conforts, et un bureau pour le Directeur technique régional.

Les travaux ont commencé pour certaines ligues. A l’image de celle de Sikasso dont le président Mamoutou Touré “Bavieux” a procédé le jeudi 13 octobre 2022 à la pose de la première pierre, en présence du gouverneur de la région, Daniel Dembélé, et du président de la Ligue régionale Mamby Kélètigui Diaby. Le siège de la Ligue régionale de football de Sikasso est bâti sur 150 m2 au quartier Hamdallaye avec des bureaux pour un coût de près de 70 millions F CFA. Si tout se passe comme prévu, les clés du bâtiment seront livrées avant l’élection d’août.

Ce jour-là, Mamby Kélètigui Diaby a remercié Mamoutou Touré “Bavieux” pour la tenue de sa promesse de campagne de doter chacune des ligues régionales de football  de sièges équipés : “Aujourd’hui, avec la pose de la première pierre du siège de la ligue régionale de football de Sikasso, nous pouvons dire qu’il a tenu sa promesse, il a tenu parole”.

Quant au gouverneur Daniel Dembélé, il s’est montré reconnaissant pour ce que la Fémafoot a fait pour Sikasso.

A Gao, la première pierre du siège de la Ligue régionale de football a été posée le mardi 8 novembre 2022 au stade Kassé Kéita par le président de la Fémafoot, Mamoutou Touré et le gouverneur de la région, le général de brigade Moussa Traoré.

Le futur local sera composé de bureaux, de salles de réunion et de toilettes. Comme pour Sikasso, cette œuvre de la Fémafoot coûtera environ 70 millions de F CFA.

Le retour des compétitions nationales…

Depuis 2019, plus de nuages particuliers dans l’organisation des compétitions nationales de tous ordres, de toutes catégories.

Des efforts louables ont été fournis à la satisfaction de tous les acteurs du football. La saison 2020-2021 est un repère fondamental de cette action avec l’exécution complète par la Fémafoot de tout son programme : les championnats masculin et féminin, la coupe du Mali Dames et Messieurs et la montée en Ligue 1/Orange du Mali.

L’organisation du championnat national coûte à la Fémafoot plus de 700 millions F CFA financés sur fonds propres. Aussi, le Mali est parmi les 5 pays africains qui ont réussi l’organisation de leur championnat national 2021-2022.

La saison 2022-2023 vient de s’achever avec le sacre comme champion national de l’AS Réal de Bamako après 37 ans de disette et celui du Stade malien de Bamako en Coupe du Mali.

Mieux, avec son sponsor officiel, Orange-Mali, la fédération a revu les primes des différentes compétitions à la hausse. Certaines récompenses ont été doublées et des innovations introduites.

A ce titre, l’AS Réal de Bamako, champion 2023, a reçu un chèque de 20 millions de F CFA contre 10 millions la saison 2019-2020. Le Djoliba AC, vice-champion, a empoché 10 millions et l’Usfas, 3e, a reçu 5 millions de F CFA.

En Coupe du Mali, le Stade malien de Bamako, vainqueur, a reçu 10 millions de F CFA contre 5 millions pour Onze Créateurs, finaliste. Le meilleur joueur de la finale, Issaka Samaké du Stade, a reçu un chèque de 500 000 F CFA.

Le championnat du football féminin a également été concerné par cette distribution de manne, un dispositif de récompenses des meilleurs renouvelé chaque saison depuis 2020-2021 et se poursuivra au grand bonheur des acteurs, tout comme la régularité des compétitions d’élite et d’âge.

Bavieux à la Fifa

Sans être historique, le fait mérite d’être souligné, voire conté. Mamoutou Touré est le deuxième Malien, après Amadou Diakité, à siéger au niveau décisionnel de la Fifa.

Justement, dans le cadre de la promotion des cadres maliens au sein des instances mondiales, le président de la Fémafoot est membre du Conseil de la Fifa. Il a été élu le vendredi 12 mars 2021 lors de la 43e Assemblée générale ordinaire et élective de la Caf tenue à Rabat, au Maroc.

Bavieux Touré est également vice-président de la zone A de l’UFOA.

Toujours par rapport à l’image du Mali au plan international, elle est rehaussée par l’arbitre assistante Fanta Idrissa Koné qui a honoré le pays au moins deux fois. Elle a valablement représenté l’arbitrage malien à la Can féminine “Maroc 2022” où elle a figuré dans le trio de la finale, et à la “Coupe du monde U-20 féminine” au Costa Rica où elle a officié dans le match de la 3e place.

N’oublions pas aussi les belles prestations de l’arbitre Boubou Traoré dit Peny-Peny, qui fait partie des vingt (20) arbitres professionnels de la Caf.

Malgré le contexte sociopolitique du pays, le football malien est aujourd’hui respecté et jouit d’une belle aura auprès de la Fifa et de la Caf. En témoigne leur assistance multiforme à l’endroit de la Fédération. Ici, il faudra noter l’acquisition du Projet de soutien technique de la Fifa à travers la direction de la Fédération française de football (FFF). Ce projet est une bonne opportunité pour la réorganisation et la réorientation des missions de la Direction Technique Nationale, la détection et le suivi des jeunes talents à travers toute l’entendue du territoire national.

Engagé sur tous les fronts sportifs

Au plan des résultats sportifs, la satisfaction n’est pas moins grande, au contraire. Les performances enregistrées ces quatre dernières années ont permis de rapprocher et de réconcilier le public sportif et les joueurs et de faire renaître l’espoir en lui. Fièrement, il faut prononcer haut et fort la qualification des Aigles pour la phase finale de la Can 2021 au Cameroun à une journée de la fin des éliminatoires ; la participation honorable au Chan/Cameroun 2020 des Aigles du Mali classés vice-champions d’Afrique ; la qualification des Aigles dames pour la phase finale de la Can féminine Maroc 2022 ; la qualification des Aiglonnets pour la Can de leur catégorie annulée au dernier moment par la Caf.

S’y ajoute la qualification de l’AS Mandé pour la phase finale de la toute première édition de la Ligue africaine des champions féminine qui  s’est déroulée en Egypte en novembre 2021. L’équipe malienne a représenté la zone A de l’UFOA. Sans oublier la participation des Aigles dames au Tournoi des 6 nations dénommé “Coupe Aisha Buhari” à Lagos au Nigeria.

L’AS Réal de Bamako a participé valablement à la phase de poules de la Coupe de la Confédération 2022-2023.

Au moment où nous écrivons ces lignes, le Mali enregistre deux acquis de taille : la qualification à la Can Côte d’Ivoire 2023 des Aigles seniors et celles des Aigles Espoirs aux Jeux olympiques Paris 2024. Sans oublier la qualification pour le 2e tour qualificatif aux JO Paris 2024 des Aigles Dames après avoir éliminé le Burkina Faso au 1er tour (0-1 à Lomé puis 2-2 à Bamako).

Les anciens, le bilan et les regrets

Dans le cadre de l’organisation des activités internes du bureau fédéral, le Comité exécutif a réalisé beaucoup de sessions de formations et d’activités diverses, mais Bavieux Touré a aussi fêté les “Devanciers”, à travers la 1re édition de la Nuit de la reconnaissance et du mérite pour célébrer les anciens présidents de la Fémafoot, les hommes et les femmes qui ont servi le football malien durant toute leur vie. Au cours de cette soirée, organisée le vendredi 16 septembre 2022, à l’hôtel Radisson Collection, un vibrant hommage a été rendu à ces infatigables acteurs qui ont œuvré pour le développement du football malien.

Ce n’est pas tout. Mamoutou Touré a été d’abord célébré par d’autres acteurs du football. En effet, le Collectif pour la promotion du football au Mali, à travers son président Harouna Diallo dit Makanaky, a célébré le président de la Fédération malienne de football en lui décernant, le mardi 16 août 2022, une attestation de reconnaissance pour services rendus au football malien.

A l’occasion, le récipiendaire, très attentif aux propos des différents intervenants, a invité tous les acteurs du football à le rejoindre à la Fémafoot pour le développement du football : “Le football est difficile mais aussi facile. Il est difficile s’il n’y a pas d’entente. Il est facile dans l’entente et la cohésion. Donc, j’invite tous les acteurs du football malien à se donner la main pour le développement du sport roi au Mali. A la Fémafoot, nos bras sont ouverts pour accueillir tous les acteurs sportifs afin de contribuer à la promotion du football”. C’est là un axe majeur de son programme. Ce jour-là, Mamoutou Touré dressera lui-même son bilan à mi-parcours en ces termes :

“Le comité exécutif a entrepris de réaliser les engagements pris dans notre programme de campagne notamment :

– En commanditant une étude institutionnelle de l’appareil administratif de la Fédération afin de le rendre plus performant. Ainsi, il a été créé des directions auprès du secrétariat général pour s’occuper de domaines spécifiques (l’arbitrage, les finances, la logistique, les compétitions entre autres) ;

– En mettant à niveau nos textes existants et en élaborant d’autres dans le but d’améliorer la gouvernance de notre football;

– En mettant en place, par voie d’élection, toutes les commissions indépendantes et ou juridictionnelles ;

– En rendant les compétitions régulières en dépit des contraintes financières que nous connaissons ;

– En améliorant le traitement salarial du personnel administratif de la Fémafoot ;

– En valorisant les subventions accordées aux ligues régionales ;

– En lançant les travaux de construction du nouveau Centre technique et du siège de deux ligues régionales ;

Malgré ces réalisations, nous regrettons de n’avoir pas pu trouver des voies et moyens pour améliorer la subvention accordée aux clubs.

Notre grand regret, c’est que nous peinons à pacifier profondément l’environnement de notre football malgré de multiples efforts”. C’est dire que si Mamoutou Touré rempile au soir du 29 août prochain, des efforts supplémentaires seront orientés particulièrement vers ces deux axes jusqu’au bout du succès ainsi que sur tous ces chantiers ouverts pour le développement et la promotion du football malien.

                    El Hadj A.B. HAIDARA

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