Poulo place un Comité de transition à la tête de la Fédération hippique

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Poulo -sportHousseini Amion Guindo, qui a pris les rênes du ministère des Sports le 14 avril 2014, avait promis de régler les litiges qui agitaient le monde du sport hippique avant le 15 mai 2014. Il vient, à cet égard, de décider, vendredi 9 mai 2014, la mise en place d’une équipe provisoire de gestion de la Fédération Malienne d’Hippisme (FMH). Cette équipe provisoire, appelée “comité de normalisation”, se substituera au bureau dirigé par Mamadou Baba Sylla, l’ex-PDG de la BHM S.A.

 

Il y a lieu de rappeler qu’une opposition ouverte s’était formée contre le bureau en question et que des dissidents étaient allés jusqu’à installer, le 8 mars, un bureau parallèle à celui, légal, dont le mandat ne devait expirer qu’en décembre 2014.

 

Le bureau dissident, dirigé par le nommé Mohamed Haidara, faisait l’objet d’une demande judiciaire de dissolution en commune 2 de Bamako. Certains dissidents avaient, de leur côté, déposé plainte contre des membres du bureau de Mamadou Baba Sylla.

 

Visiblement, Poulo, le nouveau ministre des Sports, tenait à sortir l’hippisme de cette bagarre judiciaire qui, à ses dires, « tranche avec l’esprit du sport, qui est  la fête et non la guerre ».

 

 

Selon le ministre, le choix d’un comité de normalisation lui a été dicté par l’impossibilité de concilier les positions des protagonistes de la crise et par la nécessité de ne pas s’immiscer dans les “querelles des personnes”. Il s’agit surtout pour lui de “pacifier, de normaliser et de donner un nouveau départ au hippisme malien”. Il précise que “l’installation d’une équipe de gestion transitoire n’est pas un désaveu de l’actuel bureau (dirigé par Mamadou Baba Sylla) à qui la patrie sera éternellement reconnaissante d’avoir, en une décennie d’inlassables efforts, hissé le hippisme au rang des principales disciplines sportives du Mali”.

 

Remplacer un bureau élu par un comité provisoire nommé est-il prévu par la loi ? Le ministre Poulo estime que oui. Il fonde sa décision sur l’article 49 du décret n°98-215/P-RM du 2 juillet 1998 régissant les activités physiques et sportives au Mali, décret qui permet au ministère des Sports de retirer à la Fédération hippique le “mandat de gestion” du sport hippique malien. Le ministre promet de veiller à ce que l’équipe de transition soit composée d’hommes et de femmes “imprégnés des affaires hippiques” et “neutres par rapport aux parties précédemment en conflit”. Il rappelle que le recours à des comités provisoires de gestion n’est pas nouveau en Afrique et que des cas similaires se sont produits au Sénégal voisin.La décision du ministre a été approuvée par le Comité national olympique.

 

 

Au niveau du bureau sortant, le climat n’est pas à la fête.Si l’on reconnaît le droit du ministre de retirer son mandat de gestion, l’on en pense pas moins qu’il aurait dû laisser le bureau terminer son mandat en décembre 2014. “Je crains que cette affaire ne fasse jurisprudence et que demain, suite à des dissidences, le département ne soit obligé de nommer un comité de normalisation à la tête d’autres fédérations sportives”, déplore un haut responsable du bureau.

 

 

Tiékorobani

 

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1 commentaire

  1. je ne suis pas d’accord c’est donc la justice a deux vitess. Ces gens la etaient pourvuivi par la justice…

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