Ne nous leurrons pas, les choses seront difficiles pour tous nos trois représentants vu la taille de leurs adversaires. Le Tout Puissant Mazembé pour le Stade Malien, le Hearts Of Oack pour le Djoliba AC et l’ASEC Mimosas pour les Onze Créateurs. Mais c’est vrai, difficile ne veut pas dire impossible et mieux, ces adversaires n’ont plus leur visage d’antan et c’est ce qui fait que nos représentants ont leurs chances s’ils acceptent de jouer à fond. Le mot d’ordre pour le Stade Malien de Bamako, le Djoliba AC et les Onze créateurs doit être la mobilisation, l’abnégation, l’esprit de corps, la volonté et self contrôle. Et, ce mot d’ordre doit être partagé à tous les niveaux: joueurs, dirigeants et supporteurs et encadreurs. Si chacun joue sa partition avec rigueur et dévouement, je suis certain que tout ne sera pas mauvais.
Le Tout Puissant Mazembé est prenable et bien prenable. La preuve a toujours été faite quand les joueurs de Lubumbashi jouent sur terrain adverse et contre une équipe volontaire, décidée et prête à se sacrifier. J’espère que ce sera le cas du Stade Malien de Bamako, ce samedi, lui qui court derrière une qualification à la phase décisive de cette épreuve depuis l’avènement de la nouvelle formule. Le discours de l’entraîneur à ses joueurs sera très important à ce niveau et la préparation mentale sera décisive.
Pour les Rouges de Bamako, il est important de faire bloc derrière l’équipe et de la galvaniser face à la formation ghanéenne qui n’est plus un foudre de Guerre. Pour preuve, cela fait longtemps qu’on entend plus parler de cette équipe au sommet. Je suis sûr que le Dac fera un bon résultat à Accra. C’est pourquoi, le match de Bamako est décisif et l’encadrement doit se montrer à la hauteur de l’évènement. L’adversaire des Onze Créateurs ne cesse de se chercher et ne joue plus forcément les premiers rôles dans son championnat. Toute chose qui doit motiver l’équipe de Sékou Massiré Sylla, qui est en train mine de rien de faire son trou sur l’échiquier continental, pourvu que ça continue. Les joueurs de Niaréla qui ne bénéficieront plus d’effet de surprise doivent redoubler d’ardeur et prouver par la même occasion qu’on peut être grand joueur sans évoluer au Stade, au Djoliba ou à l’AS Réal. Nos représentants ont tous leur destin entre leurs pieds et c’est à eux de garder leur sang-froid sans se précipiter et de faire le trou à Bamako dès ces matches aller. J’ai envie de terminer en disant : “A fond la mobilisation”
Djibril TRAORE, chroniqueur
