Place CAN : Une joie qui se termine par u n mort

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Malgré le déploiement impressionnant des forces de l’ordre à travers le territoire du district, les sensibilisations de nos confrères de la télévision et des radios, la qualification des Aigles a fait des morts à Bamako. Dès le coup de sifflet final, la ville était en effervescence. Les jeunes s’adonnant à cœur joie à des scènes de liesses les plus inimaginables, ont été victimes de leurs excès.

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 La place CAN en commune IV a été le théâtre d’un drame qui a refroidi tout un groupe. Un jeune homme dans la manifestation de la joie est tombé de sa moto Jakarta sur la nuque et n’a…pas survécu. Triste fin pour ce jeune manifestant. Une perte pour sa famille. Toutes nos condoléances à la famille du défunt.

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 Les victimes sont nombreuses. Pourtant, si les  uns et les autres étaient parvenus à contenir leur joie, à la manifester avec pondération, ils auraient pu éviter le pire et continuer à supporter les Aigles. Dormez en paix chères victimes !

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C’est presque devenu une tradition que les supporters des Aigles prennent d’assaut les grandes artères, les places publiques, les lieux de rassemblement de la capitale pour manifester leurs joies ou mécontentements. Bien souvent, ces manifestations dégénèrent en violence, actes de vandalisme et même par des accidents graves suivis de mort d’hommes.
rnMalheureusement, c’est ce qui s’est produit à la « Place Can », sise à Hamdallaye ACI 2000, devant les locaux du Vérificateur général.

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Juste après la fin du match Mali -Togo qui a vu le Mali battre sur terrain adverse, le Togo par 2 buts à 0, la « Place CAN » fut noire de monde. Ces foules en liesse arrivent souvent à des exhibitions très risquées ; trop mortelles. La qualification des Aigles n’a pas besoin d’être célébrée par de telles folies !
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rnAdama Diarra

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En toute franchise : Des comportements peu orthodoxes :

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Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2008 dont la phase finale qui se joue au Ghana en janvier et février 2008, les Aigles était en déplacement au Togo.

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Au cours de cette expédition commando, les Aigles coachés par Jean François Jodar ont arraché de haute lutte leur ticket pour le Ghana. Les Aigles terminent premier de leur poule suivi du Bénin. En se surpassant à Lomé, les Aigles ont fait sans le vouloir des heureux mais aussi des victimes.

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Au terme de 90 minutes assez pénibles, les millions de Maliens ont été libérés avec l’inscription dans les arrêts de jeu, du 2ème but par Mamadou Diallo. Au terme du coup de sifflet final, en ce jour béni du vendredi saint, également jour de fête de la communauté musulmane, les grandes artères du District ont été prises d’assaut par les manifestants. Ceux-ci ont manifesté différemment leurs joies. Les dégâts collatéraux de cette qualification sont tristes et nous interpellent tous.

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A Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako, des propriétaires de boutiques ont été pris pour cible par certains écervelés qui n’ont trouvé d’autres moyens de manifester leurs joies qu’en allant enlever les boissons de ceux-la qui détiennent les boutiques. Nous avons vu des jeunes en train de piller le contenu d’un réfrigérateur installé devant une boutique située sur l’Avenue de la Place CAN. De tels comportements sont contraires à nos principes. Certes, il faut manifester sa joie mais de façon modérée. Il ne s’agit pas d’aller ruiner son prochain qui a tend souffert pour réaliser ses économies. Ces comportements pas catholiques ne nous honorent pas ! C’est pourquoi, en toute franchise, nous condamnons de telles pratiques et invitons les uns et les autres à plus de retenue à l’avenir. Il faut savoir garder raison et respecter son prochain et ses biens. Nous saluons cette qualification qui a été la bienvenue. Le plus difficile reste à faire, à savoir: donner aux Aigles une préparation conséquente afin de les permettre d’offrir aux peuples du Mali, une coupe continentale de football.

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Amadou Diakité

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