Selon les faits qui seront finalement retenus par la commission de discipline, mercredi, la sanction contre Cristiano Ronaldo , expulsé dimanche soir contre l’Athletic Bilbao (1-1), pourrait être portée à quatre matches. Le Real Madrid a préparé sa défense.
Le Real Madrid a organisé la contre-attaque avant la réunion de la commission de discipline qui doit statuer mercredi sur l’expulsion de Cristiano Ronaldo, dimanche soir à San Mames contre l’Athletic Bilbao (1-1). Le Ballon d’Or a reçu un carton rouge direct, synonyme de suspension automatique pour au moins un match, pour avoir laissé traîner la main sur le visage du défenseur basque Carlos Gurpegi – qui s’est laissé tomber de façon exagérée (75e). Une altercation a suivi avec Ander Iturraspe – qui a reçu un carton jaune. Enfin, le rapport du match indique que le geste de Ronaldo se claquant la joue à plusieurs reprises au moment de regagner le vestiaire visait le quatrième arbitre.
Selon la presse espagnole, la ligne de défense du club s’articulera autour de trois arguments. La “Maison Blanche” expliquera d’abord que Ronaldo a commis son geste sur Gurpegi alors que l’action continuait, et non «lorsque le jeu était arrêté» comme l’indique le rapport – ce qui peut constituer une circonstance aggravante. Le Real Madrid va aussi contester que le face-à-face de sa star avec Iturraspe était «un coup donné» et que ses claques en quittant le terrain s’adressait au corps arbitral.
Si la faute du Portugais est jugée grave et qu’il écope de quatre matches, il serait suspendu dès la demie aller de Coupe du Roi contre l’Atletico Madrid, mercredi (20h00). Dans ce cas, en effet, la sanction s’applique à toutes les compétitions, contrairement à une faute plus légère, qui n’entraîne qu’un ou deux matches de suspension, uniquement en Liga. Mardi matin, en conférence de presse, Carlo Ancelotti a répété qu’il jugeait l’expulsion «sévère» et il a intégré Cristiano Ronaldo à ses vingt-deux, persuadé que la commission serait clémente et que la star pourrait jouer le derby.
