Le Prétoire: la Can 2013 démarre dans quelques jours, comment la préparation des Aigles se passe t-elle?
Patrice Carteron: Elle se passe dans de très bonnes conditions. L’état de la pelouse de Kabala est magnifique, les jardiniers ont fait un bon travail. Je tiens à féliciter le ministre de la Jeunesse et des sports pour un Kabala rénové. Pour partager un moment de plaisir avec le public, nous allons livrer un match contre l’équipe nationale locale avant de nous envoler vers l’Afrique du Sud.
La liste des 23 joueurs c’est dans quelques heures, il y a quatre joueurs blessés sur la liste des 28 présélectionnés, qu’en est-il ?
Aujourd’hui, la seule chose que je puisse dire est que les docteurs ont fait un très bon travail. Cela m’a donné tous les éléments pour me décider dans les heures qui vont venir. On a aujourd’hui 100% des éléments pour pouvoir faire le choix des uns et des autres. Donc encore une fois, on va voir les joueurs individuellement avant de faire une liste définitive.
Quelle est l’ambition des Aigles sous Carteron à la Can 2013 ?
Il s’agit de faire mieux que l’année passée, à savoir gagner plus que deux des 5 premiers matches, comme ça avait été le cas l’année dernière et puis d’arriver cette fois-ci à hausser notre niveau de jeu face à des adversaires de niveau potentiellement élevé. En 2012, le Ghana avait été largement dominateur en poule et la Côte d’Ivoire avait été aussi dominatrice en ½ finale. Ça été l’objet de notre travail depuis des semaines, à bâtir une équipe qui va être capable d’élever son niveau face à des équipes supérieures pour espérer mieux que ce qui a été fait l’année dernière.
Le deuxième match amical devait opposer les Aigles soit au Zimbabwe, soit à une équipe locale sur place. Concrètement, les Aigles vont jouer contre quelle équipe?
Normalement, c’est le Swaziland. On se déplacera pour aller au Swaziland. On a une demande qui nous semble la plus intéressante car cela nous permettra de jouer une autre nation sans faire de déplacement. Donc ce serait quelque chose de très bien. Il y a de fortes chances que ça soit le Swaziland et on jouerait de mémoire le dimanche 13 janvier 2013 soit à Port Elizabeth ou au Swaziland qui se trouve à 200 kilomètres de cette localité.
Le Mali traverse une crise, le football peut contribuer beaucoup dans l’apaisement. Que répondez-vous ?
Déjà j’ai conscience de la situation, dans la mesure où je vis à Bamako depuis mon arrivée. Je partage le quotidien des Maliens et je me sens moi-même Malien à 100%. Je me fais un devoir et une fierté d’être à la tête de la sélection. Moi avec mon staff, nous allons tout faire pour apporter beaucoup de bonheur et de plaisir aux gens, à travers toutes nos prestations. Nous allons le faire avec beaucoup d’envie, beaucoup de générosité, pour faire plaisir à nos supporteurs.
Quel est Votre dernier mot ?
Merci à tous de votre soutien. On aura besoin de tout le monde, même si la plupart des supporters ne seront malheureusement pas avec nous en Afrique du Sud. Mais on sera de cœur avec eux en dépit de la distance qui nous sépare et à chaque rencontre nous tenterons de renvoyer plein de bonheur.
Propos recueillis par Yacouba TANGARA
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