Présent en Côte d’Ivoire auprès des journalistes sportifs Maliens à la couverture médiatique de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire 2023, Oumar Baba Traoré, président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM), nous a accordé un entretien dans lequel, il fait le bilan à mi-parcours de la participation des journalistes sportifs maliens à la CAN, parle des difficultés rencontrées et prodigue des conseils à l’endroit des journalistes.
Aujourd’hui-Mali : Comment se passe le séjour des journalistes sportifs maliens en Côte d’Ivoire ?
Oumar Baba Traoré : Par la grâce de Dieu, le séjour des journalistes sportifs maliens se passe à merveille. Aujourd’hui, nous pouvons dire que la soixantaine de journalistes présente dans le quartier général de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM), plus les autres journalistes Maliens qui sont en terre ivoirienne se plaignent moins et nous remercierons Dieu pour cela.
Pouvez-vous nous faire un premier bilan de la participation des journalistes sportifs maliens à la CAN 2023 ?
Dans un premier temps, je dirai que sur 140 demandes d’accréditation, nous avons reçu un premier lot de 45 accréditations. Et par la force de négociation avec le département Communication de la Confédération africaine de football (CAF), et surtout l’implication du président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, nous avons pu faire accréditer à la date d’aujourd’hui 85 journalistes maliens.
Sur ces 85 journalistes, environ 75 sont déjà sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission des journalistes sportifs se passe très bien et que cela soit des journalistes travaillant dans les médias d’Etat et privés, mais également de toutes les catégories de presse : radio, télé, presse écrite et la presse en ligne.
A la date d’aujourd’hui, la presse malienne est hyper présente pour couvrir toutes les activités y compris celle connexe de la CAN. La dernière en date, c’est la soirée grandiose organisée par l’Association internationale de la presse sportive (AIPS) zone Afrique à la Maison de la presse d’Abidjan, à laquelle, il y a une forte représentativité des journalistes sportifs maliens. Je peux dire sans risque de me tromper que la presse malienne se porte très bien ici en Côte d’Ivoire.
Quelles sont les difficultés rencontrées depuis votre arrivée sur la terre ivoirienne ?
En termes de difficultés, je dirai que nous sommes confrontés à des difficultés d’ordre financier. Nous remercions le ciel, nous remercions nos partenaires qui se sont largement manifestés, mais nous sommes butés à un problème financier pour couvrir tout notre budget CAN, mais avec la très bonne organisation nous arrivons à nous en sortir.
C’est l’occasion de remercier le chef de mission que j’ai commis pour mener à bien cette mission CAN, à savoir Baba Cissouma, 1er vice-président de l’AJSM. Depuis, notre arrivé, nous faisons la politique de nos moyens et grâce à Dieu nous arrivons à nous en sortir pour le moment. Alors, les premières difficultés sont d’ordre financier et d’autres sont administratifs parce qu’il y a certains journalistes qui ont reçu les accréditations, mais ils n’ont pas reçu leur second numéro, ce qui les empêche d’avoir accès aux badges. C’est une situation qui n’est pas particulière aux Maliens.
Avez-vous un appel à l’endroit des journalistes sportifs maliens pour le reste de la compétition ?
D’abord, je félicite les journalistes sportifs maliens qui se comportent bien en Côte d’Ivoire. Ensuite, je les félicite par rapport à la couverture de l’évènement.
Les auditeurs, les lecteurs, les téléspectateurs maliens ne sont pas orphelins de la CAN. Ils sont en train de savourer la bonne information, traitée et publiée par le soin de la presse sportive malienne présente en Côte d’Ivoire. En plus de cela, j’exhorte à continuer dans ce sens.
Votre dernier mot de la fin ?
C’est de remercier l’ensemble des sportifs Maliens à savoir : les autorités, les supporters, les dirigeants sportifs et la chaîne du football au Mali. Unis, nous allons très loin, je n’en doute pas.
Propos recueillis par Mahamadou Traoré