Où est le trophée promis à IBK et aux Maliens : A la découverte de deux monuments sportifs

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Salif Keita et Habib Sissoko

Habib Sissoko, président CNOS
Habib Sissoko, président CNOS

Il y a des hommes qui vivent et qui font vivre le sport malien pour le bonheur du public sportif. Parmi eux, deux grands monuments sportifs. Il s’agit du légendaire footballeur Salif Keita dit ‘’Domingo’’ et du charismatique président du comité national olympique et sportif du Mali, Habib Sissoko. Ces deux personnalités respectables et respectées partout au Mali et ailleurs  partagent des points communs. En effet Salif et Habib  furent des grands sportifs dans leurs catégories respectifs avant de devenir des responsables émérites. Mais ce qu’on retient d’eux surtout ce sont l’humilité, la sagesse et surtout le sens du partage qui animent ces deux personnes.

 

 

Salif Keita, un trésor inestimable

 

Après avoir accompli une époustouflante  carrière de footballeur  au Mali, en Europe, en Amérique et après s’être inspiré des expériences et connaissances pour le développement du football, Salif Keita a préféré rentrer dans son pays natal en vue d’apporter sa petite contribution.  Après avoir créé un centre de football qui porte son nom, Salif Keita  a inscrit son nom en or dans les annales du football malien en 2005 lorsqu’il fut élu président de la fédération malienne de football. Ses initiatives pour susciter la pratique du football avec l’obtention d’un sponsor pour la première fois depuis 1960. Et l’homme a toujours déclaré que si le Mali veut savoir des progrès notables sur le plan africain  un trophée continental, il faudra motiver et encourager les ligues et les clubs. Et surtout aller vers une formation à la base. Mais hélas Salif n’a jamais été compris tant par les supportera que par ces collaborateurs de l’époque. Pourtant c’est grâce au fruit de son centre de football que le Mali à joué la finale de la CAN Cadets en 1997 au Botswana avant que cette génération (composée de Seydou Blén Keita, Mahamadou Djila Diarra ? Mahamadou Dissa pour ne citer que ceux-ci) n’explose lors de la coupe du monde Juniors en 1999 au Nigéria. Et depuis les générations se succèdent et continuent de faire la fierté et le bonheur des  Aigles du Mali..

 

 

Habib Sissoko, un cas d’école

 

Ancien champion du Mali en Judo, Habib  Sissoko a franchi tous les étapes pour devenir président du comité national olympique et sportif du Mali en 2000.Et depuis l’homme demeure une fierté nationale et internationale. En effet M. Sissoko est membre influent des instances internationales du Judo et de l’Olympisme mondial. Depuis son arrivée à la tête du comité olympique du Mali, les associations et fédérations sportives ont compris le sens et le rôle du comité grâce à la politique du natif de Niaréla. C’est grâce à ses soins que plusieurs fédérations dites petites sont aujourd’hui accompagnées par une société de téléphonie mobile à savoir Malitel. Aussi c’est sous la médiation d’Habib que la réunification de la famille du taekwondo malien  est devenue une réalité.  L’homme s’est aussi battu pour que le spectre de la division n’atteigne d’autres fédérations telles que le cyclisme, le Karaté, la lutte, le judo sans oublier son combat permanent pour l’esprit de l’olympisme et du Fair-play.

Hady

 

 

 

Comité central des supporters du Djoliba AC : Le président, Lassana Diamé, bientôt chassé !

 

Le comité central des supporters du Djoliba AC procédera à l’élection d’un nouveau président dans les jours à venir. Plusieurs candidatures sont déjà annoncées dont celui du président actuel en la personne de Lassana Diamé. Mais il s’avère que la candidature de ce dernier ne fait plus l’unanimité  des 38 comités sur les 42. Du coup une véritable campagne de sensibilisation est en train d’être menée pour expliquer à tous les supporters et sympathisants du Djoliba les raisons de la fronde contre  M. Diamé. Pour la majorité des supporters du Djoliba, Lassana Diamé ne doit plus prétendre au poste de la présidence car il a atteint toutes ses limites. Il est reproché à l’homme sa gestion dictatoriale depuis son élection en 2009 et surtout son mépris total à l’égard de la majorité des supporters. « Depuis plus d’une année,  aucune assemblée générale des supporters n’a pas été organisé et aucun compte rendu de la saison écoulée n’a été tenu. Pire si on l’appelle au téléphone, il refuse de décrocher et souvent il nous insulte. Nous voulons aujourd’hui un président qui sera à l’écouté de tous et qui se rend disponible à tout moment à tout lieu » confie un fidèle supporter.

 

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