Organisation du Grand prix de la nation 2010-2011 -Habib Sissoko effacera-t-il les traces du bureau imposteur de Mamadou Tiéoulé Konaté? -Djibril Guèye est-il incapable de résoudre la crise qui perdure? -La fête sera-t-elle belle sur fond de crise?

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Au moment où tout le monde s’implique pour que la lumière soit faite sur les malversations commises par Mamadou Tiéoulé Konaté «président autoproclamé» de la Fédération malienne d’hippisme et ses agneaux Ousmane et Mamadou Sylla, Habib Sissoko serait en action pour organiser un événement majeur. Il s’agit du grand prix de la Nation 2010-2011 prévu pour le Dimanche prochain. Et cette situation est empirée par la crise insoluble qui secoue le monde du cheval au Mali.

-Habib Sissoko effacera-t-il les traces du bureau imposteur de Mamadou Tiéoulé Konaté?

Désigner Habib Sissoko président du comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), comme l’indiquent nos sources, à organiser la course hippique du grand prix de la Nation édition 2010-2011 est plus qu’une insulte à l’égard du peuple Malien. Lui-même éternel président du comité olympique, Habib, douanier sans l’être, serait à l’origine de toutes les crises qui secouent ou qui ont divisé la fédération des différentes disciplines sportives du Mali. Il n’a jamais pu résoudre le moindre problème apparu au sein d’une quelconque fédération du pays. Pourquoi? Parce que lui-même sait comment il se fait élire président à vie du comité national olympique. Semer la zizanie et distiller les calomnies ont toujours été l’arme redoutable des faibles et des incompétents. Habib respecte-t-il les statuts et règlement du comité olympique? Certainement Non!

Pourtant, ce sont le tripatouillage et la non application des textes souverainement élaborés et adoptés qui sont à la base de la crise qui a fait éclater la Fédération malienne d’hippisme. Si les textes sont respectés, chacun allait jouir des avantages financiers ou matériels liés à son poste. Ainsi, les coups de Habib Sissoko sur le plan national lui auraient permis de se propulser petit à petit au firmament d’une organisation sportive africaine. Pas plus! Qu’est-ce qu’il a concrètement apporté au Mali comme gloire ou consécration. Rien! Alors qu’on ne nous fasse pas berner. Être président du comité olympique n’est pas un vain mot. C’est à travers un comportement et des actions positives qu’on le devient.

Habib n’est-il pas en mission commandée et commanditée du bureau imposteur de la fédé? En tout cas (voir copie scannée), les malversations commises par le trio infernal (Mamadou Tiéoulé Konaté, Ousmane et son grand frère Mamadou Sylla) ont dépassé les frontières du Mali. Ce trio tente toujours de justifier ses bourdes à l’aide des factures qui dégagent une forte odeur de manipulation et de corruption. Certains fournisseurs et prestataires de services se sont mis le doigt dans l’œil pour avoir travaillé avec le bureau de Konaté notamment avec Ousmane Sylla, «le grand escroc de la République».

-Djibril Guèye est-il incapable de résoudre la crise qui perdure?

Organiser le grand prix de la Nation au moment où c’est la guéguerre entre la Fédération malienne d’hippisme et l’Association des propriétaires de chevaux, branche dissidence de la fédé, n’est-il pas le signe de l’incapacité de ceux qui se font passer pour des responsables? Dans notre pays, tout le monde veut se faire appeler «responsable». Conséquence : personne ne peut prendre «une décision responsable» ni une «décision de responsable». Sans vouloir jouer avec les mots, ici, la nuance a une importance particulière.

En effet comment comprendre que le ministère de tutelle, la direction nationale des sports et de l’éducation physique ainsi que le comité olympique ne parviennent pas à aplanir les dissensions qui ont chamboulé les activités hippiques du Mali. C’est en voyant approcher la date du grand prix de la Nation 2010-2011, que Djibril Guèye directeur national des sports et de l’éducation physique a entrepris une démarche tendant à réconcilier les esprits. Il sait bien que si cet événement se déroule avec incident, son poste en prendrait un sérieux coup. C’est ce qui explique actuellement son énergie. Djibril Guèye se démène maintenant comme un beau diable.

Sans aucun parti pris, récemment ce n’est pas ce même Guèye qui refusait de reconnaitre l’Association des propriétaires de chevaux au profit de la Fédération malienne d’hippisme? Comment peut-on alors interpréter sa volte-face de dernière minute? Djibril Guèye a-t-il attendu le grand prix de la Nation pour voir la nécessité d’instaurer la paix entre toutes les parties prenantes de la vie hippique du Mali? Est-il un directeur national de factice des sports et de l’éducation physique? Voilà autant de questions qui méritent bien d’être posées et répondues, pour qu’on parte sur une nouvelle base propice au développement et à l’épanouissement de la course hippique au Mali.

-La fête sera-t-elle belle sur fond de crise?
La réponse à cette interrogation est bien sûr, Non! Car sur cette terre, c’est l’entente qui constitue le socle de tout. Quand les gens ne s’entendent pas, peut-on s’attendre à quelque chose de positif? Ce sont la sauvagerie des uns, la boulimie des autres et le mépris de certains qui ont abouti à cette crise que tout monde déplore, aujourd’hui. Enfin, selon nos sources dignes de foi, la précipitation de l’organisation du grand prix de la Nation 2010-2011 serait l’œuvre de Mamadou Tiéoulé Konaté. Donc Dimanche prochain, on peut s’attendre à tout. Qui vivra verra.
À suivre…
Yacouba Tangara

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