Le Conseil de la FIFA a voté ce mardi pour le passage à 48 pays participants pour les prochaines phases finales de la Coupe du monde, à partir de 2026.
La plupart des fans de football redoutait cette décision, c’est désormais officiel. Réuni ce mardi à Zurich, le Conseil de la FIFA a voté à l’unanimité l’élargissement de la Coupe du monde de 32 à 48 équipes. Une décision forte qui entrera en vigueur à partir du Mondial 2026.
Projet défendu par Gianni Infantino depuis sa nomination à la tête de la FIFA, cette proposition du Mondial à 48 nations a été soumise aux votes de 33 membres du conseil de l’instance mondiale. À l’unanimité, ces derniers ont décidé de valider ce projet. À partir de la Coupe du monde 2026, il y aura donc 48 nations participantes au Mondial, contre 32 jusqu’à présent. Créée en 1928 par le Français Jules Rimet, la compétition comportait 13 participants à l’origine, pour sa première édition en 1930.
Alors que plusieurs formules étaient présentées, le conseil de la FIFA a décidé de valider la formule de 16 groupes de trois équipes. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les seizièmes de finale. Mais le véritable intérêt de cette nouvelle formule est bien évidemment économique. En effet, selon un rapport confidentiel de la FIFA dévoilé par l’AFP, l’instance mondiale vise 640 millions de dollars (605 millions d’euros) supplémentaires par rapport aux prévisions du Mondial 2018 en prévu en Russie.
Les revenus des droits TV progresseraient de 505 millions de dollars et ceux du marketing de 370 millions de dollars, selon cette même analyse transmise aux membres du Conseil. La Coupe du monde va également passer de 64 à 80 matches mais toujours sur 32 jours comme la formule actuelle.
Une décision qui ne va évidemment pas plaire à tout le monde. Fervent opposant à ce projet, Karl-Heinz Rummenigge, le président de l’Association européenne des clubs, a affirmé que cette décision sera dramatique pour le football. “Dans l’intérêt des fans et des joueurs, nous exhortons la FIFA de ne pas augmenter le nombre de participants à la Coupe du monde. La politique et le business ne devraient pas être les priorités dans le football”, expliquait le président du CEA.