Nian dite Aminata Koumaré, arbitre de football: « Mon objectif est de participer à la CAN et au mondial »

0

Originaire de la 3ème région, spécifiquement du  cercle de Bougouni, KIAN dite Aminata Koumaré est devenue femme de tenue noire en 2002-2003 à Sikasso, avant de venir poursuivre sa carrière à Bamako. Avec une marge de progression au dessus de la moyenne, elle est aujourd’hui l’un des espoirs du sport malien en général et de l’arbitrage en particulier.
 
Très courageuse et ambitieuse, elle a commencé à siffler les matchs de football à bas âge dans son Kénédougou Natal. Avant d’être piquée par le virus du sifflet, elle était joueuse de l’équipe de football des Amazones de Sikasso. Mais suite à de nombreux problèmes rencontrés, étant joueuse avec les Amazones de Sikasso et aux conseils de ses grands frères, l’enfant du kénédougou  décida de venir dans le milieu d’arbitrage très complexe pour les femmes. Mais contrairement aux inquiétudes des uns et des autres, Nian dite Aminata  Koumaré est en passe de gagner son pari. Sur les traces de ses illustres devancières, aujourd’hui arbitre international, elle a l’ambition de se hisser au  rang des meilleurs arbitres du Mali. Depuis son arrivée dans l’arbitrage à nos jours, Nian est sur une pente ascendante. C’est pourquoi, le président des arbitres de la FMAFOOT a eu confiance en elle, et la désigna pour officier  certains matchs de la ligue 1 où elle n’a pas déçu le public. Si elle a un objectif, c’est bien de participer à la coupe d’Afrique des nations (CAN) et le mondial. Selon elle, l’arbitrage demande beaucoup de courage et surtout l’application correcte de la loi du jeu. Dans sa quête permanente d’expérience, elle a participé à plusieurs stages organisés par la fédération internationale de football, FIFA au Stade du 26 mars de Yirimadio, de la fédération et bien d’autres formations pour ne citer que celles-ci. Comme secret, elle dira que les conseils des ainés sont plus importants pour un arbitre débutant. Pour conclure, Nian demande aux filles de venir dans le milieu sportif quelque soient les difficultés que l’on peut rencontrer çà et là. Qu’elles sachent aussi que le sport peut être une autre porte de bonheur pour elles, et que la nation malienne peut  profiter du  bénéfice  de ses fruits.
Sery Diarra 

Commentaires via Facebook :