Les Sévillans n’ont pas manqué de regretter le pétage de plombs de leur meneur de jeu.
Il ne faisait pas bon être français sur la pelouse du King Stadium, mercredi, lors du huitième de finale retour de Ligue des champions entre Leicester et le FC Séville. Si Wissam Ben Yedder a fait ce qu’il a pu aux avant-postes, Steven N’Zonzi a en effet complètement raté son penalty à dix minutes de la fin du match et Adil Rami a offert sur un plateau la balle du deuxième but à Marc Albrighton.
Surtout, Samir Nasri a cédé aux provocations de Jamie Vardy, commettant l’irréparable à l’entame du dernier quart d’heure de jeu en collant son front sur celui de l’international anglais. Et si Islam Slimani est parvenu à le calmer au moment de regagner les vestiaires, l’ancien Marseillais se fendant de quelques mots doux à l’endroit du buteur des Foxes après avoir été expulsé, les Sévillans avaient bien du mal à exonérer le milieu tricolore.
“Nasri a eu tort, a ainsi regretté son président Pepe Castro à l’issue de la rencontre. Il a cédé aux provocation et cette expulsion nous a fait très mal.” Le son de cloche était identique dans la bouche de Vicente Iborra, son capitaine, au micro de la Cadena Ser. “Samir a craqué. C’est dommage de la part d’un joueur censé nous apporter de l’expérience, a en effet déploré le milieu espagnol. Il a été rattrapé par l’enjeu et son expulsion nous a plombés. Ça devenait mission impossible sans lui, même si on a eu le penalty.”
Il n’y a finalement que Jorge Sampaoli, lui-même expulsé quelques minutes plus tard à ne pas regretter son choix de l’avoir laissé sur le terrain malgré son premier avertissement et sa fébrilité manifeste. “Je ne voulais pas le sortir car c’est un de nos joueurs-clefs. Il a été important pour porter le jeu dans le camp de Leicester”, a notamment justifié le technicien argentin
publié: le 15-03-2017 par sports