Mondial 2018: la Côte d’Ivoire tient le choc devant le Maroc, le Mali piétine

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Mondial 2018: la Côte d’Ivoire tient le choc devant le Maroc, le Mali piétine
Jonathan Kodjia et la Côte d'Ivoire barrent la route à Noureddine Amrabet et aux Marocains. 12 novembre 2016 FADEL SENNA / AFP

La Côte d’Ivoire a ramené un bon point du Maroc en faisant match (0-0) sur le terrain des Lions de l’Atlas malgré une domination des hommes d’Hervé Renard. Les Éléphants restent aux commandes de la poule C devant les Marocains. Le Mali est bon dernier après être tenu en échec à domicile par le Gabon (0-0).

Hervé Renard rêvait de jouer un mauvais tour à son ancienne équipe, il devra attendre le match retour dans un an pour retenter sa chance. Victorieux de la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire, l’entraîneur français a dû noter que les Éléphants n’avaient pas beaucoup changé depuis qu’il les a quittés quelques semaines après le sacre. Du moins en ce qui concerne la solidité défensive. Car il en fallait véritablement pour repartir indemne du Grand stade de Marrakech, tellement les Marocains ont mis de l’intensité, du cœur et une grosse volonté pour faire tomber les champions d’Afrique en titre.

Dans une enceinte pleine, portés par leurs supporters, les Lions de l’Atlas ont poussé très fort dès le début de la rencontre pour mettre le doute dans la tête des Ivoiriens. Ces derniers s’en sortent au prix de beaucoup de fautes commises dans la première demi-heure qui voit même Serey Dié écoper d’un carton jaune pour anti-jeu. Les Ivoiriens ont bien défendu et contenu les attaques adverses, même s’ils ont failli concéder l’ouverture du score sur une tête de Youssef En Nesyri (34e), sur un coup franc de Boussafa, pour ce qui restera la meilleure occasion de la rencontre.

Pour autant, la partie s’est jouée sur un gros rythme et chacune des deux équipes aurait pu inscrire ce précieux but qui a manqué pour couronner une belle rencontre. Les Éléphants peuvent être satisfaits du résultat, eux qui craignaient ce déplacement sans quatre de leur titulaires habituels : le gardien Sylvain Gbohouo (suspendu), Eric Bailly, Gervinho et Jean-Michaël Seri, blessés.

Le Mali rate l’occasion

Pour sa part, avec aucun point au compteur et dernier du groupe D, le Mali se devait de faire bonne figure à domicile face au Gabon. Et cette fois, il fallait absolument faire taire les statitisques : en 9 matches, le Mali n’a gagné qu’une seule fois face aux Panthères, en 1993. Il fallait aussi oublier cette défaite face à la Côte d’Ivoire lors de la première journée (3-1). Dès lors, les hommes d’Alain Giresse avaient la lourde tâche de contenir les assauts de Pierre-Emerick Aubameyang et de se projeter à l’avant pour ouvrir le score rapidement et faire douter les Gabonais.

Pierre-Emerick Aubameyang, goleador du Borussia Dortmund, n’était pas loin d’ouvrir le score à la 25e minute où son ballon a été repoussé par le poteau. Du côté du Mali, Moussa Doumbia a mis en danger à plusieurs reprises le gardien gabonais Didier Ovono avec par exemple une reprise de volée à la 27e. Le capitaine des Aigles du Mali, Modibo Maïga, servi seul en pleine surface, rate son tir (47e). Yves Bissouma met aussi en danger le portier gabonais avec un tir à ras-de-terre passe juste à côté du but. Les deux formations se quittent sur un nul et le Mali prend son premier point.

 Par RFI Publié le 12-11-2016

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3 COMMENTAIRES

  1. Un mauvais coaching nous a coûté nos 3 points encore une fois. Bissouma était largement meilleur que Maiga qu’il a remplacé. Le mauvais placement des joueurs sur e terrain et l’individualisme a fini par nous tuer! Pour moi ce n’est pas grave car je vise plutôt un sacre à la CAN, le mondial viendra après.

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