Mondial 2014: la Côte d’Ivoire privée de son moment historique

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Mondial 2014: la Côte d’Ivoire privée de son moment historique
Le bourreau Samaras va consoler sa victime. Comme en 2010, le Mondial s’arrête dès le premier tour pour la Côte d’Ivoire.
REUTERS/Paul Hanna

L’équipe de Côte d’Ivoire a été privée du premier huitième de finale de Coupe du monde de football de son histoire, ce 24 juin 2014 à Fortaleza. Les Ivoiriens ont été battus par la Grèce 2-1 sur un penalty mitigé, dans les arrêts de jeu, après avoir beaucoup souffert. A l’issue du match, leur sélectionneur Sabri Lamouchi a annoncé son départ.

Le rêve est devenu un cauchemar. A quelques secondes près, la Côte d’Ivoire allait disputer son premier huitième de finale en Coupe du monde de football. Mais une appréciation d’arbitrage a privé les « Eléphants » d’un moment historique. La faute à un penalty sifflé en faveur de la Grèce, dans le groupe C, ce 24 juin 2014 à Fortaleza. Résumé d’un match qui a basculé dans le temps additionnel.

La Grèce dangereuse malgré la malchance

La Côte d’Ivoire entame la partie avec un trio d’attaque Kalou-Drogba-Gervinho et Kolo Touré en défense centrale à la place de Didier Zokora (suspendu). Le round d’observation dure plus d’’un quart d’heure. Aucune des deux équipes ne veut se livrer.

Après la sortie sur blessure de Panagiotis Koné (12e), c’est au tour du gardien de but Orestis Karnezis de rester de longues secondes au sol (19e) puis de céder sa place à Panagiotis Lykos (24e). Malgré ces coups du sort et le soutien du public aux « Eléphants », les Grecs se procurent la première occasion nette du match. A la 33e minute, sur une contre-attaque bien menée, José Cholevas trouve la transversale avec un tir en déséquilibre. Dans la foulée, le joueur né en Allemagne envoie le ballon dans les gants du gardien Barry Copa, avec un coup franc à ras-de-terre (34e).

Nerveux, les Ivoiriens craquent à la 42e minute. Sur une passe en retrait trop molle de Cheik Tioté, Samaris, entré en jeu plus tôt, s’empare de la balle. Après un une-deux, le n°22 glisse le ballon dans les filets : 0-1. Un score logique tant les Ivoiriens avaient pénétré sur la pelouse avec des visages fermés.

Un penalty polémique

En seconde période, les « Eléphants » multiplient les initiatives individuelles et/ou tentent de forcer le passage dans l’axe du terrain. Les Grecs, eux, prennent leur chance de loin (46e, 53e, 58e). Une frappe puissante de Karagounis de 30 mètres échoue sur la transversale (68e).

Les Ivoiriens jouent sur le fil du rasoir. Mais les Grecs sont punis à force d’être attentistes et en manque de réussite. A la 74e minute, Gervinho sert Wilfried Bony sur un plateau, qui égalise d’une reprise du plat du pied : 1-1.

Le public rugit de plaisir. Mais il va bientôt huer à pleins poumons. Après un énième tir grec sur un montant (centre de Torosidis, 80e), les Hellènes obtiennent un penalty qui plonge la délégation ivoirienne dans la stupeur. Samaras s’est écroulé après avoir tapé dans sa propre cheville. Giovanni Sio, qui a légèrement touché son adversaire, se tourne vers l’arbitre. Celui-ci n’hésite pas. Samaras non plus, même si Barry Copa a plongé du bon côté : 1-2, 90e+2. La Grèce affrontera le Costa Rica le 29 juin à Recife.

Certains joueurs ivoiriens regagnent rapidement les vestiaires. D’autres, comme Copa, restent effondrés sur la pelouse…

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Du n´importe quoi, bien sûr que Giovanni a fait la faute sur Samaras, le penalty est très bien justifié. S´il n´est pas maudit comment à quelques secondes de la fin du match on peut faire une telle erreur. Ce joueur ivoirien doit être sanctionné par la federation ivoirienne.

  2. J’ai souhaité du bonheur aux éléphants, mais j’ai été frappé d’un grand cout; désormais dite aux éléphants de ne plus porter le maillot vert lors des compétitions merci!

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