Les lampions de la 19è édition de la coupe du monde de football se sont éteints le dimanche 11 juillet en Afrique du Sud, en toile de fond le sacré historique de l’Espagne. Pour ce coup d’essai d’organiser le rendez-vous mondial du ballon rond sur la terre africaine, ce fut un coup de mettre.
En plus de la parfaite organisation, l’Afrique s’est illustrée aussi à travers nos confrères du continent qui ont la lourde mission de tenir informé le public africain pendant un mois. Parmi ceux-ci figure en très bonne place notre compatriote et aîné Djibril Traoré.
Durant tout le mondial, les Maliens et leurs frères francophones ont été émerveillés par la prestation de Djibril. A travers ses commentaires, ses analyses pertinentes, ses rappels historiques, ses connaissances avérées du règlement de la compétition, Djibril Traoré a comblé les attentes. Ce travail n’étant pas du tout aisé, il a pu tirer son épingle du jeu tout comme les autres confrères sénégalais, camerounais, congolais etc. Pour qui connait l’homme, ce résultat n’est pas surprenant, car c’est le fruit de son travail bien fait. Il est d’ailleurs un habitué des grands événements sportifs.
En plus de Djibi, il y avait aussi deux de nos compatriotes. Il s’agit de Boubacar Diakité Sarr du journal «Les Echos» et Aminata Mariko de «La nouvelle République» qui ont fait un travail de qualité en envoyant les informations utiles au pays à travers leur rédaction. Ils doivent tous être salués et encouragés, car la couverture d’une coupe du monde de football n’est pas donnée à tout le monde.
D’autre part, sur la pelouse, le Mali était représenté par l’arbitre Koman Coulibaly et l’officié de sécurité de la FIFA Souleymane Magassouba. Bien qu’ayant sifflé une seule rencontre, les Maliens sont fiers de leur compatriote Koman qui fait partie des 30 meilleurs arbitres du monde. Si un arbitre ne sort pas de son pays pour aller siffler un match international, il doit être mis au service de la police pour gérer la circulation.
AM