Aujourd’hui-Mali : Concrètement comment se porte aujourd’hui votre Fédération surtout avec la pandémie du coronavirus ?
Mohamed Haïdara : Les activités équestres sont à l’arrêt comme toutes les autres activités sportives au Mali à cause de la pandémie du coronavirus ou Covid-19. C’est un peu difficile pour les acteurs, mais il faut faire avec.
A quand la reprise des courses de chevaux ?
C’est une décision qui revient au gouvernement.
Est-ce que vous êtes en contact avec le département des Sports pour que les chevaux puissent enfin courir ?
Oui naturellement. Nous sommes en contact avec le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Nous sommes déjà en période hivernale, est-ce que vous allez continuer la saison ?
Je pense qu’en l’état actuel des choses, les compétitions s’arrêteront là. Il serait difficile de continuer à faire courir les chevaux. Leur sécurité et celle des jockeys ne serait pas garantie.
Peut-on avoir une idée du partenariat entre la Fédération malienne des sports équestres et la société Pmu-Mali ?
Aujourd’hui, le président que je suis est très content et apprécie à hauteur de souhait la qualité de ses relations avec le Pmu-Mali. De grands chantiers sont en cours et jamais la Fédération n’avait été autant nantie. J’aimerai garder la primeur de ses informations au directeur général du Pmu-Mali. Bientôt une cérémonie de signature aura lieu et les uns et les autres auront l’occasion de tout expliquer.
Quelles sont les grandes lignes de ce contrat de sponsoring que vous venez de signer avec le Pmu-Mali ?
En fait, il s’agit de la réhabilitation de la tribune, la mise en place d’un tableau magnétique, la photo finish. Sans oublier aussi la mise à niveau de la piste de compétition et l’augmentation substantielle de la subvention annuelle. Pour la première fois dans l’histoire des sports équestres, un contrat va lier la Fédération au Pmu-Mali.
Est-ce que vous avez d’autres partenaires qui vous accompagnent ?
Naturellement ! Nous avons nos partenaires historiques. Il s’agit de ceux qui sont avec nous depuis toujours, parmi lesquels figurent la Sotelma/Malitel, MBS, la société Rental, Toguna Industries et j’en passe.
Et comment se porte aujourd’hui votre partenariat avec le Comité national olympique et sportif du Mali ?
Je pense que les relations entre le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) et la Fédération sont bonnes, mais pourraient être mieux. Bientôt un séminaire sera organisé sur les valeurs olympiques.
Où en est-on avec le sang amélioré au Mali ?
Très bientôt nous ferons l’acquisition de chevaux de pur-sang pour la reproduction grâce toujours au Pmu-Mali.
Un appel à lancer aux amoureux des courses de chevaux ?
Rendez-vous est pris pour la rentrée prochaine. Le public aura droit à de belles courses dans un décor digne du nom et avec des chevaux de très grande qualité.
Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA
La Fédération malienne des sports équestres, un exemple à suivre !
Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a peu, cette fédération n’était que l’ombre d’elle-même. Une crise violente a traversé l’entité et tout est parti en éclats. Une nouvelle fédération a vu le jour et depuis, on a assisté à une mutation complète
La Fédération est parvenue, avec le concours de l’Etat, à sécuriser son espace. Une clôture de 293 millions de francs Cfa.
A cela, il faut ajouter : la redynamisation des ligues qui sont au nombre de 12, aujourd’hui ; la création de cinq catégories dont la toute nouvelle dite de sang amélioré ; l’augmentation des primes ; l’accroissement sans précédent du nombre de chevaux.
En plus de cela, on dénombre aujourd’hui une multitude de grands prix et de partenaires au développement des sports équestres. À ce sujet, la Fédération en est à la signature d’un contrat de partenariat avec le Pmu-Mali.
La participation à des compétitions internationales ici et à l’extérieur du Mali et la participation aux salons internationaux dédiés aux chevaux, sont aussi à mettre à l’actif de la présente équipe dirigeante de la Fédération malienne des sports équestres.