Modibo Maïga, attaquant des Aigles : \”Il y a déjà une bonne ambiance \” !

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Le sochalien a passé sa meilleure saison en Ligue 1 en France et entend mettre cette embellie au service des Aigles ce dimanche face au Zimbabwe. Dans cet entretien, il parle de ses ambitions avec la sélection.

A peine la Ligue 1 terminée, vous retrouvez la sélection. Pas de répit et beaucoup de pression ?

C’est ce dont tout joueur rêve : jouer avec son club et son pays. On joue pour ça. On progresse pour affronter toutes les compétitions. Après on sait que c’est un match important qui nous attend. Pour les clubs, c’est fini. On ne pense qu’aux équipes nationales maintenant.

Vous êtes depuis ce mardi 31 mai en stage en Afrique du sud avec la sélection. C’était une étape indispensable pour aller à Harare ?

C’est le choix du staff. Personnellement je pense c’est une bonne chose de venir ici directement et après aller jouer au Zimbabwe. Après le match on évaluera. Mais pour moi c’est un bon choix.

Tu as été explosif cette saison avec Sochaux avec quinze buts en championnat. Les  supporters des Aigles veulent la même chose en sélection et ne comprennent pas que tu ne sois pas aussi prolifique

Je les comprends. Nous, ça nous fais énormément plaisir de jouer pour eux. C’est le football. Voyez, souvent quand on joue à domicile, le jeu n’est pas très ouvert. L’équipe adverse vient pour fermer le jeu et ce n’est pas simple pour nous. Nous faisons tout pour arriver chaque fois à un bon résultat. Modibo à Sochaux ou avec le Mali, c’est le même joueur. Je ne pense pas différemment. Peut être aussi que ce sont ces moments difficiles qu’on voit chez tout joueur.  Sinon j’aime donner tout ce que j’ai au Mali

 

Cela peut-il s’expliquer par la différence de réalités selon qu’on est en sélection ou en club ?

Cela peut jouer aussi. C’est clair. Mais pour mon cas je ne peux pas dire ça.

Je joue actuellement en sélection avec des joueurs de ma génération. Je pense juste que c’est une affaire de période, rien d’autre. J’espère pourvoir faire plaisir cette fois au public malien.

Pour ce match contre le Zimbabwe, qu’est ce que vos vous dites entre vous, dans le groupe " Aigles " ?

On a besoin de beaucoup plus de solidarité. Beaucoup de motivation. On se motive entre nous. Plus de détermination et moi je pense que ça se jouera là. On a de l’envie, de faire quelque chose.  Inchallah, j’espère que ça se passera bien.

Et cette belle saison avec Sochaux ?

C’était une saison pleine. Il y’avait une bonne ambiance dans le groupe. Avec la jeunesse, c’était du régal ! Avec tout ça, on a de la chance. Et c’est ce qui nous est arrivé à Sochaux cette saison. On espère que ça va être le cas pour le reste des éliminatoires avec le Mali.  Ya déjà une bonne ambiance !

Par Alassane Souleymane (FEMAFOOT communication) à Johanesbourg

 

 

Mandela ressource les Aigles

près deux jours d’intenses entrainements en vue de leur match de dimanche contre le Zimbabwe à Harare, les Aigles du Mali ont voulu décompresser ce jeudi matin en s’offrant une visite au Mandela House,l’ancien domicile de nelson mandela,  un site de renom dans l’histoire récente de l’Afrique du sud. Monument vivant de la lutte contre toutes les formes d’oppression et surtout de la lutte contre l’Apartheid, Nelson Mandela reste l’icône mondiale dont tous les symboles attirent. Avec leur court séjour à Johannesburg, les Aigles ont tout de même voulu toucher du doigt une partie de l’histoire africaine en se rendant dans cette illustre maison où " Madiba " a vécu plus d’une vingtaine d’années avant d’être incarcéré dans l’ile de Robben Island.

Mandela House est située dans le quartier d’Orlando à Soweto. L’ancien président sud africain et prix Nobel de la paix y a précisément vécu de 1946 à 1962. La maison est située au numéro 8115, non loin d’un autre illustre sud africain, l’archevêque Desmond Tutu.

Elle a été érigée en musée le 1er septembre 1997. El hadj Mahamane, Samba Sow et d’autres ne se sont pas fait prier pour poser aux côtés des portraits géants du héros de la lutte anti-apartheid.

Cédric Kanté et Ousmane Berthé ont fait les traducteurs d’un jeudi (de l’anglais au français) le temps de la visite.

A chaque point, devant une photo ou une statue, de questions fusent, des flashes photos crépitent. On ne veut pas laisser ce moment sans empreinte. Lors de la photo de groupe, Adama Tamboura est triste de constater que son appareil photo est déchargé. Il se consolera avec la promesse d’un autre coéquipier de lui filer une image. Non loin de là, autre visite, celle du musée de l’apartheid. Lieu d’un grand hommage aux scolaires de Soweto, tombés sous les balles de la police le 16 juin  1976 lors d’une marche de protestation contre l’introduction de la langue  " afrikaans " dans les programmes universitaires.

Les Aigles sauront que cette date est une des plus importantes de la marche du peuple sud africain vers la liberté et surtout que cette date a été retenue pour commémorer la journée de l’enfant africain en souvenir à ces jeunes enfants de Soweto.

Des écoliers venus également visiter le musée n’ont pas boudé leur plaisir de tomber sur une équipe nationale africaine. Les demandes d’autographes pouvaient fuser de toute part. Mohamed Fofana, Abdou Traoré, Mahamadou Diarra ou encore Modibo Maïga ont dû se plier aux volontés des tout petits.

Après une bonne heure de visite de ressourcement historique, voilà les acteurs du gazon s’engouffrer dans le bus en direction de leur hôtel. Le match de dimanche reste dans les têtes, témoin ce pari entre Ismaël Keita et Cheick Diabaté de savoir entre les deux qui sera l’homme du match. Sûr que cette équipe malienne voudrait bien que  la petite excursion historique à Soweto soit prémonitoire d’une page historique pour le football malien dimanche à Harare.    

 A.S

 

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