La Fédération malienne de golf (FMG) organise demain le premier championnat national du Golf à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS). Selon la présidente de la FMG, Mme Sanglier Niagalé Mariam Diané, les préparatifs de ce championnat vont bon train et les jeunes sont déjà prêts pour la compétition.
MALI TRIBUNE : Comment se déroulent les préparatifs du championnat ?
Mme Sanglier Niagalé Mariam Diané : Tout est fin prêt pour la première édition du championnat qui est prévue ce samedi. C’est un événement que tout le monde du golf malien attend. Les préparatifs se sont bien déroulés. Nous avons mis en place une commission d’organisation qui va tout mettre en œuvre pour que la fête soit belle. Les équipes sont également prêtes, c’est l’occasion pour elles de prouver que le golf malien se porte bien. Nous invitons le public, notamment les fédérations sœurs, à venir massivement à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports pour partager ce moment de bonheur avec les golfeurs du pays.
MALI TRIBUNE : Comment se porte le golf malien ?
Mme Sanglier: Le golf malien se porte bien. Avant, on pensait que le golf était un jeu de nanti et il était méconnu du public malien. Après la mise en place de notre bureau, nous avons organisé des activités pour les jeunes. Lors de l’une de mes tournées africaines, j’ai rencontré deux grands professionnels du golf, à savoir le président d’Africain golf tour (AGT), Emile Abessolo et le vice-président, Francis Germain. Au cours de notre rencontre, nous avons parlé de la promotion de la discipline au Mali. Ensuite, j’ai invité les deux responsables à venir au Mali pour nous aider à promouvoir la discipline dans notre pays. Par la suite, nous avons organisé des Journées portes ouvertes du golf. C’est à travers ces journées que beaucoup de Maliens ont fait la découverte de la discipline. Et depuis, chaque dimanche, nous organisons des séances à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), avec le soutien du département de la Jeunesse et des Sports.
MALI TRIBUNE : Vous êtes à votre deuxième mandat à la tête de la Fédération malienne de golf. Quels sont les grands chantiers de votre bureau ?
Mme Sanglier: La priorité des priorités, c’est l’acquisition d’un site de compétition. Nous disposons d’un terrain de quelques hectares à Sénou qui a été octroyé à la fédération par les autorités. C’est une avancée significative dans la promotion du golf au Mali, sauf que le terrain est nu. Autrement dit, tout est à faire pour rendre ce terrain opérationnel. Il faut construire un grand hangar de 50 m sur 25 pour les jeunes pratiquants qui seront répartis en groupe de cinq personnes. Les cours seront donnés par deux professeurs de golf et se dérouleront sous le hangar. Ainsi, les enfants seront protégés contre le soleil.
MALI TRIBUNE : Pensez-vous que c’est possible de réaliser un tel projet malgré les faibles moyens de la fédération ?
Mme Sanglier: Comme je viens de le dire, nous avons besoin du soutien et de l’aide de tous nos compatriotes pour promouvoir le golf au Mali. C’est un travail de longue haleine qui demande des moyens, mais avec la volonté, tout est possible. Une fois encore, je demande aux autorités de nous accompagner et de faire preuve de patience. Le golf ouvre des horizons futurs et ce, malgré toutes les difficultés qu’on traverse. On voit la capacité de nos jeunes sportifs, ce sport est là pour tous les maliens, sans distinction de classe sociale. C’est un bien être pour tout le monde.
Propos recueillis par
Abdoul K. Konaté