Mme Keita Aminata Maiga : « nos enfants doivent cesser d’être des réservoirs d’hommes pour devenir de sublimes porteurs et porteuses de projets ».

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Mme Keïta Aminata Maïga

Notre pays a abrité, du 23 au 26 mars 2016, l’assemblée générale évaluative de l’Association des Académies Nationales Olympiques d’Afrique (AANOA) et la 2ème session des académies nationales olympiques. Les travaux de ces rencontres se sont déroulés à l’hôtel Salam. Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par la Première dame, Mme Keïta Aminata Maïga, épouse du Chef de l’Etat et non moins Vice-présidente de l’AANOA, et le Président de l’AANOA, Ridha LAYOUNI. Le thème cette rencontre portait sur « l’éducation olympique ».

Créée en 2008 à Tunis, en Tunisie, l’association des académies nationales olympiques d’Afrique regroupe les académies nationales des États africains affiliés au Comité Internationale Olympique (CIO). Aujourd’hui, l’AANOA revendique 31 Académies Nationales. Les assises de Bamako visent un triple objectif : se pencher sur la vie des Académies Olympiques d’Afrique, promouvoir les valeurs olympiques et motiver les jeunes à s’intéresser davantage au monde olympique.

Accessoirement, les Académiciens ont aussi jeté un regard sur la gouvernance au sein de leur structure afin d’en relever les insuffisances, de faire des propositions pour une meilleure gestion et contribuer ainsi à promouvoir l’Olympisme en Afrique.

Dans son discours de clôture de l’assemblée générale évaluative de l’AANOA et de la 2ème session des ANO d’Afrique, Mme la présidente de l’Académie nationale olympique du Mali, Keïta Aminata Keïta, a introduit ceci : « c’est pour moi un privilège de recevoir dans mon pays le forum continental sur l’Olympisme. En réalité je ne reçois pas l’AANOA au Mali, je la représente plutôt ici et je me sens appartenir profondément à cette association ».

Selon elle, les échanges sur le thème ont été fructueux. L’Éducation Olympique, dit-elle, véhicule des messages sociaux, humanistes et culturels, et sert de fondement à l’éducation sociale. « Nous voulons façonner un type d’homme africain nouveau, alors trouvons les messages et surtout adoptons les comportements appropriés » a-t-elle ajouté. Avant de conclure : « nos enfants doivent cesser d’être des réservoirs d’hommes pour devenir de sublimes porteurs et porteuses de projets ». « Nous avons obligation d’intervenir dans la construction de la nouvelle personnalité » a souligné Mme Keïta Aminata Maïga.

S.K. KONÉ

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