Il est désormais de notoriété, en matière de gouvernance au Mali, que l’on s’appesantisse sur les nouveaux arrivants que sur le bilan des partants surtout s’il est positif. C’est le cas du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Lee ministre sortant, force est de le reconnaître est parvenu à hisser le sport malien à un niveau très convoité.
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Le football malien était presque en état de déliquescence il y a d eux ans. L’on assistait alors à des bras de fer tantôt entre Ministère et Fédération, tantôt entre cette fédération et les supporteurs. De la rue, le débat se transporta jusqu’à l’Hémicycle. Les autres disciplines sportives ne respiraient pas non plus la santé. A Preuve : nos clubs et équipes nationales étaient, depuis plusieurs années déjà, sevrés de phases finales dans les différentes compétitions internationales. Même le championnat national de football s’achévait dans des conditions difficiles.
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Mais en deux ans, le miracle se produisit. La tension tomba d’un coup. En basket-ball, les dames du Djoliba se hissèrent sur le podium continental, pour la première fois de son histoire, un fils du pays devenait champion du monde en Taekwondo toutes catégories et se qualifiait ensuite pour les jeux Olympiques ; l’équipe nationale de basket-ball dames fit l’exploit d’aller battre les détentrices du titre à domicile et ramener cinq trophées à la suite. Les footballeurs firent presque autant en lavant l’affront jusqu’à Lomé et se qualifier pour Ghana 2008.
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Pour arriver à ces résultats, il a bien fallu abattre un travail de titan en amont. Dans le cadre de la préparation des basketteurs, hommes et dames, une commission a été créée pour les besoins de la cause. Appel fut lancé aux joueuses expatriées et toutes les conditions furent réunies pour parvenir à ce bon résultat. Les partenaires, dont Airness, furent mis en confiance. Ils ne lésinèrent plus alors sur les moyens. L’intransigeance du Ministre sortant Nantié Pléah, son sens de l’anticipation et sa vigilance dans le suivi des affaires ont rassuré plus d’un observateur dont le président la République qui lui confia alors le premier département de souveraineté nationale: le ministère de la Défense et des Anciens Combattant, un département qui n’a jamais auparavant été dirigé par un administrateur civil.
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B.S. Diarra
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