Le vendredi 12 octobre prochain, notre pays dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Ghana 2008, affrontera le Togo pour le compte de la 6ème et dernière journée.rn
Ce match, qui débutera à Lomé à 15 heures en temps universel, coïncidera avec la fin de la fête de Ramadan que nous célébrons chez nous. C’est-à-dire que notre fête se terminera de façon belle au cas où nos Aigles se qualifiaient. Dans le cas échéant, il faut s’attendre à une nuit blanche pour le peuple malien.
rn
Cette rencontre est capitale non seulement pour les joueurs, mais également pour la nation entière. Pour cela la « Chaîne2 » a animé dimanche dernier sur ses antennes lors de l’émission « Mondial Sport », un débat autour de cette rencontre. Le débat était dirigé par Kodji Siby. On avait comme invités Djibril Traoré, Baba Cissouma, et Modibo N Traoré, tous journalistes sportifs. La ligne téléphonique était ouverte aux auditeurs. Ces derniers n’ont pas lésiné sur les mots à l’endroit des acteurs du football (ministère de la jeunesse et des sports, fédération malienne de football et joueurs). En effet, l’équipe nationale est dans cette situation critique, parce que elle n’a pas arraché à temps sa qualification dès les premières journées .
rn
Comme les autres éliminatoires, le Mali cherche toujours le ticket de sa qualification à la dernière minute. Des erreurs qu’il faut éviter de reprendre dans les années à venir.
rn
Dans notre poule, composée de la Sierra Léone, du Benin, et du Togo, nous sommes 1er avec 9 points plus 7 au Goal-average. Mais nous sommes les plus défavorisés parmi les prétendants à la qualification. « Il est facile pour les Béninois de battre les Sierra léonais par deux buts d’écart en Sierra-Léone, qu’aux Maliens de s’imposer chez les Togolais. Car, ils ont l’avantage du pupille et du terrain », a fait savoir Djibril.
rn
Selon Baba Cissouma, bien que les Éperviers du Togo nous aient battus en éliminatoires combinées de la CAN et de la Coupe du monde 2006, à l’aller et au retour, nous avons un avantage psychologique sur eux cette fois ci. Car dans ces éliminatoires, on a pris de l’ascendance sur eux et on peut gagner sur leurs installations.
rn
Comme les auditeurs de la chaîne2, ces journalistes reconnaissent tout de même que c’est une rencontre extrêmement difficile. Pour eux, le sort du Mali n’est ni entre les mains des autorités du pays, des responsables du football, de l’entraîneur Jean François Jodar. Il se trouve dans celles des joueurs seulement. “Tout ce qu’on dit, c’est zéro. Tant les aigles ne multiplient pas leurs efforts de jouer tout en se comprenant, tant il serait difficile de gagner”. En définitive, nos représentants doivent, s’ils veulent bien être à la fête footballistique Ghana 2008, mouiller à Lomé le maillot à 200%.
rn
Hadama B. FOFANA
“