Les matches de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, 2008 se joueront ce week-end.
Notre pays, le Mali, rencontrera pour la circonstance, au Stade du 26 mars, dimanche prochain, les Ecureuils du Bénin. Premier de leur poule avec quatre points en deux journées, les Aigles du Mali doivent impérativement gagner leur troisième sortie.
Cela pour certaines raisons.
D’une part, cette victoire leur permettra de se maintenir en tête de la poule et rassurer également le public malien pour une éventuelle qualification au Ghana l’année prochaine. D’autre part, elle fera oublier aux fans du ballon rond, les éliminations successives de nos cadets, juniors aux différentes phases éliminatoires des compétitions africaines et mondiales.
Emboîteront-ils les pas à leurs frères (juniors et cadets) ? Ou bien confirmeront-ils au public sportif contre les Ecureuils du Bénin que leur victoire sur les Eperviers du Togo n’était pas un hasard ?
Les réponses à ces interrogations nous seront données après la fin des éliminatoires et le dimanche prochain au Stade du 26 mars aux termes des 90 mn. D’ici là, le moins que l’on puisse dire est que les nôtres sont bien rentrés dans ces éliminatoires comparativement aux autres années où l’équipe entame difficilement la compétition. C’est pourquoi, il suffit aux uns et aux autres de continuer sur cette lancée afin d’arracher la qualification. Et pour cela, l’on peut dire que ce n’est pas mission impossible.
S’il y a quelques années, notre football a connu des déceptions à cause des défaites successives, aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il se porte mieux. La dernière défaite des Aigles remonte à 2005, lors de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2006 contre les Lions de la Terranga (0-3). Depuis ce jour, aucune rencontre officielle n’a été perdue par Jean François Jodar et ses poulains. Ces différentes performances enregistrées par l’équipe nationale ont permis au pays d’avoir une place honorable sur le plan africain et mondial. Selon le dernier classement de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), notre pays est 4è africain, 35è mondial. En plus de cette performance collective, il y a celle individuelle de chacun des joueurs au niveau de leurs Clubs. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt.
Ces victoires, matches nuls, le bon positionnement du pays sur le plan africain et mondial ainsi que les performances individuelles des joueurs ne doivent pas nous pousser à minimiser nos adversaires. En football, toutes les équipes se valent. Tout le monde est donc interpellé : autorités, fédération, entraîneur, joueurs, population, afin de relever ce défi. C’est une responsabilité lourde que nous devons assumer face aux auxjoueurs.
Que chacun joue sa partition, pour que le pays se hisse en tête des meilleures équipes africaines et se qualifie l’année prochaine afin que les joueurs et leurs supporters se réconcilient davantage.
Hadama B. Fofana
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