En marge d’une compétition de natation tenue le vendredi 4 septembre dernier, à la piscine olympique du stade Modibo Kéita, le président de la Fédération malienne de natation, Mamourou Bouaré, nous a accordé un entretien, dans lequel il s’est exprimé sur la réouverture des infrastructures sportives, les mesures prises par sa fédération pour la reprise des compétitions et la nature des rapports qui existent entre la Fédération malienne de natation et Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm).
Selon le président de l’instance dirigeante de la natation malienne, sa fédération vit cette pandémie de Covid-19 avec beaucoup de difficultés. “Nous avons été sevrés pendant presque toute l’année précisément de la mi-mars au mois de septembre 2020. Heureusement, avant l’avènement de la maladie, nous avons pu organiser deux compétitions. Aujourd’hui, nous venons d’organiser la troisième compétition et il reste six (6) compétitions dans notre programme annuel. Comme l’année est presque terminée, nous essayerons de voir comment tenir les six (6) compétitions restantes”, a-t-il expliqué. Il s’est ensuite exprimé sur la réouverture des infrastructures sportives du pays par le département des Sports. “C’est avec un grand soulagement que nous avons accueilli la réouverture des infrastructures sportives du pays. C’est pourquoi, aussitôt, nous nous sommes organisés avec le département des Sports pour mettre en état de fonctionnement la piscine olympique du stade Modibo Kéita. Aujourd’hui, nous célébrons notre première compétition d’après Covid-19 et cela dans la plus grande joie. En plus de cela, nous allons tout mettre en œuvre pour exécuter à 100% notre programme annuel afin d’améliorer la performance de nos athlètes”, a-t-il laissé entendre.
Par rapport à la reprise des compétitions, Mamourou Bouaré a annoncé que d’importantes mesures ont été prises par son bureau pour la reprise des compétitions. “Effectivement, pour la reprise des compétitions, la Fédération malienne de natation a décidé de mettre en place des mesures de protection contre la Covid-19. Conformément aux décisions du gouvernement du Mali, nous avons exigé le respect des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires, à savoir le lavage des mains au savon, le port des masques, l’utilisation des gels hydro alcooliques et la mesure de distanciation réglementaire. Aujourd’hui, vous avez dû remarquer à l’entrée que toutes ces mesures ont été respectées par les athlètes et les dirigeants”, a-t-il indiqué.
Il s’est également prononcé sur les relations entre la Fédération malienne de basketball et le ministère de la Jeunesse et des Sports. “Les relations entre le département des Sports et la Fédération malienne de natation ont toujours été bonnes. Aujourd’hui, tout le monde est au courant des difficultés financières dans lesquelles l’État vit. Donc, le Département ne peut donner aux fédérations sportives que ce qu’elle a. Pour moi, il faut que les gens acceptent cette crise de trésorerie de l’État qui est vraiment réelle. À part cela, je pense que nos relations se portent bien”, dit-il.
Au cours de cet entretien, le président de la Fédération malienne de natation a parlé un peu de la nature des rapports entre sa fédération et le Comité national olympique et sportif du Mali. “Vous savez, le Comité national olympique et sportif du Mali est l’émanation des fédérations nationales sportives. C’est-à-dire une structure mise en place et animée par les fédérations sportives. Pour moi, il ne peut pas y avoir d’autre nature qu’une collaboration d’accompagnement et d’appui”, a-t-il précisé. Il a terminé cet entretien en invitant les uns et les autres à pratiquer la discipline qui soigne et sauve la vie.
“À travers mon message, j’aurais souhaité que tout le monde se considère comme membre du monde de la natation parce que la natation est une discipline qui n’a pas de limite d’âge. Les gens peuvent apprendre à nager à partir d’un an et jusqu’à 90 ans. Au-delà du sport, la natation est une discipline qui soigne et sauve la vie. D’ailleurs, je profite de cette occasion pour lancer un appel aux uns et aux autres de venir apprendre à nager”.
Réalisé par Mahamadou TRAORE