Mamadou Koné, directeur général Anaser :«Sauver des vies»

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En marge de la première édition du drapeau de lutte traditionnelle, nous avons croisé Mamadou Koné. Le premier responsable de l’établissement évoque d’abord les missions de l’ANASER et dévoile les motivations et satisfactions de la compétition.

Présentez-nous d’abord votre établissement et ensuite ses missions ?
rnL’Agence Nationale de la Sécurité Routière est un établissement public à caractère administratif. C’est un service gouvernemental du Mali qui a été créé en février 2009 pour lutter contre l’insécurité routière. Le monde entier est en train de s’organiser pour faire face à cette tragédie. Il ya eu beaucoup de recommandations internationales à cet égard. Au Mali, il ya eu des graves faits d’accident. Vous vous souvenez sans doute de l’accident qui a été fatal aux jeunes  qui venaient de Gao à la faveur de l’inauguration du Pont de Wabaria, plus d’autres graves accidents. Hélas ! La chaîne n’est pas encore arrêtée. Tous ces faits ont motivé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les Nations Unies et  la Banque Mondiale a déposé un rapport en 2004 et un second rapport de situation en 2009. L’ANASER est chargée de promouvoir et renforcer la sécurité routière et de contribuer à une meilleure exploitation des voies ouvertes à la circulation. A ce titre, nous contribuons à l’amélioration de la réglementation : proposer des apports nouveaux à la réglementation, travailler pour mieux appliquer cette réglementation, suivre l’état des véhicules,  sensibiliser et communiquer avec les usagers, gérer la banque de données de toutes les informations et statistiques sur les accidents et  procéder au respect des normes d’exploitation des véhicules. Nous devons également faire toute étude tendant à améliorer la sécurité routière.
rnC’est au lendemain de la tenue de notre conseil d’administration (23 février 2011) que nous avons organisé, en partenariat avec la Fédération malienne de lutte amateur, ce tournoi doté du drapeau ANASER.

Pourquoi avoir choisi la lutte traditionnelle parmi tant de disciplines sportives pour véhiculer vos messages ?

C’est la faveur d’un tournoi de la Fédération malienne de lutte amateur que nous avons vu un public qui n’est pas ordinaire. Ce public nous a paru comme des personnes qu’on ne voit ni à la télé ni autour des autres émissions et activités que nous menons. C’est un public rural à Bamako. C’est des gens qui, généralement travaillent à Bamako, mais qui ont un esprit rural. Malgré nos campagnes de communication, je me suis alors posé la question de savoir, si ce public connaît notre existence. Or, ce public est aussi victime de l’insécurité routière. Ce sont en général ceux qui conduisent les motos pour les boulangers, chargent les camions, livrent les produits, font les travaux ménagers. Bref, c’est un public qui est différent de celui qu’on connaît d’habitude. C’est un public jeune qui est classé dans la catégorie des usagers vulnérables qu’il faut protéger. Ils sont soit à  pied ou motorisés. C’est pourquoi on a décidé de les rapprocher et de les sensibiliser sur l’insécurité routière à travers le support de la lutte qui est encré dans nos traditions.

C’est dire que vous êtes entièrement satisfait de cette première édition du drapeau ANASER de lutte traditionnelle ?

Tout à fait. Nous avons été surpris de cette grande mobilisation réussie par la Fédération malienne de lutte amateur. L’occasion était donc bonne pour mon établissement de faire passer des messages de sensibilisation sur le port du casque, la vitesse, la traversée de la voie.

J’espère que cette première édition ne sera pas la dernière de notre collaboration avec la Fédération malienne de lutte amateur. D’ailleurs, nous sommes déjà en train de voir comment utiliser toujours le support de la Fédération pour atteindre des cibles dans d’autres régions et quartiers de Bamako.
rnPourquoi avez-vous donné des motos et casques pour récompenser les lauréats ?
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Non seulement, nous avons donné des motos et des casques, mais nous nous sommes également engagés à former tous les lauréats afin qu’ils obtiennent des permis motos. Ils ne payeront aucun frais. Nous les attendons incessamment pour les envoyer dans les auto-écoles afin qu’ils puissent servir d’exemple.

J’espère qu’avec le drapeau ANASER, d’autres opérateurs économiques  viendront soutenir la lutte traditionnelle au Mali.

Quelles sont vos perspectives d’avenir avec la Fédération malienne de lutte traditionnelle ?
rnVous savez, une discipline ne vaut que par le nombre de ses adhérents et sa qualité. Pour mieux sensibiliser le grand public de la lutte traditionnelle, nous avons en projet des journées de la circulation routière dans les régions et les cercles. A cet effet, nous allons demander à la Fédération  à la Fédération d’organiser des Galas. Cette délocalisation des tournois de lutte traditionnelle permettra à un grand nombre de personnes, usagers de la circulation routière, d’être sensibilisées et protégées contre les accidents.
rnPar Baba Cissouma
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