Dieu seul sait qu’à un moment, ces jeunes là ont procuré du plaisir aux Maliens. Et pourtant, ces jeunes ont pour la plupart appris les langues de leurs parents au sein de l’équipe nationale. Pour quel intérêt acceptent-ils de filer le maillot national pour apporter du plaisir à leurs compatriotes ? D’aucun me diront pour leur promotion, puisque l’équipe nationale est un bon tremplin pour décrocher des contrats juteux. D’accord, mais parmi eux, comme Cheick Tidiane Diabaté, il est déjà confirmé dans un grand club de la première division française (AS Bordeaux). Outre Diabaté, Sigamadi Diarra, Moustapha Yattabaré, pour ne citer que ceux-ci, font parler d’eux dans le champion
nat français. Mais pourquoi, après quelques jours de folie, le reste c’est la déception ? Parce que le milieu sportif en particulier le football, est miné par des dissensions inutiles. L’environnement footballistique malien gît dans une corruption indescriptible. Malheureusement, la Fédération avec. Les dirigeants ont plutôt souci de ce qu’ils peuvent gagner et non ce qu’ils peuvent apporter, qui est l’enjeu majeur de leur élection. Chaque Bureau fédéral est combattu aussi bien à l’interne qu’à l’externe. Parce que les autres membres du Bureau soupçonnent le président de se faire plein les poches tout seul. Ainsi s’installe un climat de méfiance généralisé, qui peut conduire parfois à la rupture. A l’externe, le Bureau vaincu lui aussi se met dans le dos des nouveaux dirigeants. Ils se donnent tous les moyens pour faire échouer son successeur. Non pas pour le bien du football, mais parce qu’on lui a enlevé le pain dans la bouche. Toutes les manigances ne visent qu’une seule chose : récupérer le fauteuil du Président pour faire comme les prédécesseurs. Aucune conviction, certains dirigeants ne s’en cachent même pas. Donc on se bat plutôt pour des intérêts individuels égoïstes et non servir le sport. Dans les autres pays, les primes sont faites pour motiver les joueurs, au Mali, elles sont devenues un moyen de chantage contre les joueurs. Au plan interne, on refuse de faire la promotion des joueurs locaux au motif que leurs parents sont pressés de manger les retombées du talent de leurs enfants. La plupart des expatriés qui donnent de la joie jouent plus tôt pour faire plaisir à leur compatriote et non pour des motivations pécuniaires. Dans une ambiance délétère, comment s’attendre à des résultats ? Difficile. Certes, c’est la décrépitude dans tous les secteurs de la vie au Mali, il est temps qu’on pense un tout petit peu à la grandeur du pays. C’est dans cela que tout le monde trouve son compte.
Sinon comment comprendre qu’après une série de victoires engrangées, la même équipe avec les mêmes éléments sombrent devant des adversaires, qu’elle a battus en plat de couture à l’allée. C’est le cas de l’Ethiopie, qui nous a assommés au retour à Bamako. A Malawi également, nos poulains étaient totalement méconnaissables. Ils ont été asphyxiés dans tous les compartiments du jeu. L’explication n’est autre que l’environnement. C’est la ration de la boulimie des dirigeants sportifs. L’actuel Bureau fédéral, qui avait pris un bon départ, est aujourd’hui miné par une profonde crise interne. Le Président, Boubacar Baba Diarra, n’est plus en odeur de sainteté avec certains camarades. Pour des raisons de conformité avec les textes édictés par la FIFA, il a été demandé au trésorier de choisir entre la fonction de comptable (caissier) et le trésorier payeur. Celui-ci s’en est frustré, au motif que le Président a d’autres visés. Le maintenir l’empêcherait de faire des entorses à la règlementation financière. D’autres sont frustrés pour des motivations de positionnement, etc. Autant de problèmes qui ne permettent pas de créer la sérénité autour de l’équipe, ce qui est une condition sine qanun à toute victoire. Vivement le retour de la cohésion pour le plaisir des Maliens. Sinon la défaite des aigles, le samedi a alourdi le ciel déjà sombre.
Mohamed A. Diakité
Je consens et je suis d’accord avec l’analyse que vous venez de faire M le Journaliste. Mais aujourd’hui, il appartient à tout Malien de quelque bord qu’il soit, de mettre toutes les considérations à côté et de faire face à l’essentiel, le monde entier nous observe. Il revient donc à nos fameux aigles de faire fie de toutes les réalités internes que vous venez de relater (qui peuvent être vraies)et de se donner afin de sauver leur position. Après quoi, on reviendra pour débattre de ces problèmes qui minent notre atmosphère sportive à l’interne. Comme dirait l’autre “le linge sale se lave en famille”.
Ma remarque c’est que ces joueurs ont pris de la valeur pensent-ils. Ils ne peuvent donc pas s’engager et se blesser pour peur de perdre leur place dans leur clubs respectifs, voilà le vrai problème, mon cher ami.
Mr le journaliste que faite vous de part de responsabilité des aigles eux mêmes. Tous ceux qui ont regardé le match contre le Malawi ont vu une équipe malienne non combative. La seule chose qui peut permettre à une équipe comme celle de Malawi de battre nos aigles c’est l’engagement physique. Les aigles ne voulait pas se battre, ils ont perdu. L’état, malgré les difficultés du moment a fait tout ce qu’il a pu par rapport au déplacement au Malawi.
Renseigner vous bien. La fifa n’a jamais dit qu’il faut retirer la signature au président de la commission finance c’est une exigence des textes de la femafoot.
le contraire est une violation des textes fût il par lr président.
Cette analyse n’a rien à voir avec le match si les joueurs ont été mis dans les conditions peut importe le mode de perception de leur dû ils doivent seulement jouer.
Mais ils se sont comportés en sans coeur.
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