EXCLU365 – Holiday-Inn de Roissy-en-France, lundi, 20 heures : c’est avec plaisir que l’on retrouve en sélection malienne le visage, familier, de Cédric Kanté. Disponible et mature, le défenseur du Panathinaïkos, rassemblé avec les Aigles en vue de l’amical contre la RD Congo mercredi, a repondu aux questions de Footafrica365.
Cédric, vous faites votre retour en sélection malienne après une absence de près d’un an et demi. Comment les choses se sont-elles faites ?
J’avais noué le contact avec Alain Giresse début septembre. Je lui avais fait part de mon envie de revenir en sélection. Il pensait que j’avais pris ma retraite. Ce n’était pas le cas. J’étais déjà pré-convoqué pour le match contre le Liberia, en octobre. Mais je m’étais blessé à un doigt, ce qui avait retardé mon retour.
Les absences actuelles de Seydou Keita et Mohamed Sissoko font beaucoup jaser au Mali. Avez-vous un message à leur adresser ?
Non, c’est à chacun de se déterminer en fonction de son ressenti. Moi-même, l’année dernière, j’avais décidé de ne plus honorer les sélections. J’avais juste besoin de prendre du recul à un moment donné. Peut-être que Seydou Keita ou Mohamed Sissoko passeront un cap, et reviendront comme je suis revenu.
En un peu plus de quinze mois, la sélection a-t-elle changé ?
A 95%, je connais les joueurs qui sont présents à ce rassemblement. Je ne sens donc pas un grand changement.
Vous jouez mercredi à Dieppe contre les Léopards de RD Congo. Ne risquez-vous pas de manquer de repères ?
C’est vrai. Mais eux n’en auront pas non plus beaucoup sur nous. Nous sommes une équipe qui se cherche encore. Ceci dit, les matches amicaux servent à cela : peaufiner les réglages, développer des automatismes.
Vous savez qu’en cas de défaite, cela risque de se déchaîner au pays, où les supporters ne sont pas vraiment patients…
Je ne connais aucun supporter qui soit patient ! Ils n’ont pas le choix, de toutes les façons. Nous, on est là, on travaille. On a un coach qui présente de solides références en Afrique, et des jeunes qui montrent un bon potentiel. Donc, ce genre de réactions ne doit pas nous perturber. Il y a encore deux rassemblements d’ici au prochain match officiel, fin mars contre le Zimbabwe. Cela nous laisse le temps de trouver la formule gagnante.
A vous écouter, Alain Giresse représente un gros plus pour les Aigles…
Les résultats parlent pour lui. Le travail qu’il a abattu à la tête du Gabon est énorme. Cela a beaucoup contribué à me décider à revenir en sélection. Les premières impressions sont très bonnes. Alain Giresse sait imposer une écoute très attentive.
Le Panathinaïkos, votre club, vient de changer d’entraîneur. Une réaction ?
J’ai appris hier soir (lundi soir, ndlr) que le coach avait été débarqué. Je ne connais pas celui qui va le remplacer. On va voir ça tranquillement en rentrant. Pour l’instant, je me concentre sur le match de mercredi.
Etes-vous surpris par cette situation au Pana ?
Disons qu’il y avait un mécontentement populaire quant au niveau de jeu de l’équipe. Mais la décision de remercier l’entraîneur a quand même pris tout le monde de court.
Vous suivez toujours de près le football français, parlons de vos anciens clubs. D’abord, l’OGC Nice ?
Ils étaient bien partis, en engrangeant pas mal de points dans les premières semaines. Ils marquent le pas depuis, surtout à l’extérieur. Ils restent donc très tributaires de leurs résultats à domicile. L’effectif manque un peu d’expérience. Mais je ne suis pas trop inquiet pour le maintien, car l’équipe a une bonne marge de progression. Et le vécu de la saison dernière pourra les aider à s’en sortir.
Le Racing Club de Strasbourg est beaucoup moins bien lôti, puisque l’équipe est redescendue en National. Le club n’est-il pas miné par les problèmes en interne ?
Ces problèmes ne datent pas d’hier. Mais si le sportif se met en quelque sorte au niveau, c’est un choc pour toute une région. Si un bon projet à moyen terme se met en place rapidement, on peut s’en sortir. Mais on a vu que Jean-Claude Plessis avait déjà démissionné, ce qui n’est pas très encourageant. Il faut de la cohérence, et faire le ménage. Quand on passe aussi vite de la L1 au National, il y a forcément beaucoup d’erreurs… Aujourd’hui, je suis avant tout triste pour ceux qui travaillaient au club et qui ont perdu leur poste. Mes pensées les accompagnent.
Pour finir, où en sont vos projets humanitaires au Mali ?
Ils ont pris forme. Tout s’est mis en place début 2009, avec l’inauguration de notre centre « Univers le Sport », du nom de mon association. La structure accueille une trentaine d’enfants du village de Sala, à 40 kilomètres de Bamako. On a scolarisé ces jeunes très pauvres, avec un programme mêlant cours et sport.
Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)
mardi 16 novembre 2010 – 20h09
Valenciennes : Samassa OK dans deux semaines ?
Blessé aux adducteurs, l’attaquant international malien de Valenciennes, Mamadou Samassa, reprend doucement l’entraînement et pourrait renouer avec la compétition dans deux semaines.
Absent depuis quatre semaines pour une blessure aux adducteurs, l’attaquant de Valenciennes, Mamadou Samassa, poursuit son programme de reprise. L’international malien, qui recourt depuis la semaine dernière, a recommencé mardi à taper dans le ballon. Ison retour à la compétition n’est pas envisageable avant deux semaines, selon La Voix des Sports.
P.J (Rédaction Football365/FootSud)
mercredi 17 novembre 2010 – 17h33