Seulement fidèle à leur tradition de ne pas rassurer son public à temps, les Aigles, couteau à la gorge, ont sonné le sursaut sur le stade du 26 Mars, devant les quelques inconditionnels qui croyaient encore à la qualification. Ce n’était pas sans sueur froide. L’encadrement a su se ressaisir en revoyant le dispositif défensif par le positionnement des titulaires à leur poste de prédilection : Salif et Mohamed Oumar, le duo qui a fait les beaux jours du Djoliba AC et Fousseyni au flanc comme il y a douze ans lors de la CAN 2002 au Mali.
Le capitaine Seydou Kéïta, à qui tout le reste du groupe se reconnaît, a pris ses responsabilités avec certainement le seul mot d’ordre : «Si vous devez tomber, nous tomberons ensemble». Mis à part le fait de garder un peu trop longtemps quand ses partenaires étaient en appel de balle, il a rempli son rôle de maître à jouer dans l’entre jeu des Aigles du Mali. Le groupe a été bon dans l’ensemble, hormis les gâchis de Sigamady Diarra devant les buts algériens. Lui qui avait manqué sa sortie lors de la quatrième journée à Blantyre.
L’occasion lui avait été offerte pour se racheter avec les trois tirs et le coup de tête dans des positions enviables mais qui n’ont rien donné. S’il n’a pu être l’homme du match, ce titre revient de droit à Sambou Yattabaré qui a été très bon défensivement et offensivement. Au moins, lui, il a pu se réconcilier avec son public qui n’a pas oublié son escapade en Afrique du Sud où il a quitté le groupe avant la fin de la compétition.
Un match de football n’est pas sans critique, surtout quand l’équipe se qualifie pour une compétition de haut niveau comme la coupe d’Afrique des nations. Notre critique s’adresse au milieu de terrain, la colonne vertébrale, la poutre centrale qui soutient la charpente d’un assemble comme une équipe de football. De grands techniciens, nous en avons mais pas très costaud dans la récupération et moins agressif dans les phases offensives. Il y a des hommes qu’il faut préparer pour les situations difficiles.
Des équipes comme le Burkina Faso, le Cameroun new look ou le Sénégal qui a une revanche à prendre sur l’histoire de la CAN, ne sera facile à manœuvrer. Comme traditionnelle la bataille du milieu de terrain sera rude, même très rude.
Nos joueurs, au style de jeu presque identique, à la physionomie presque identique ne seront pas complémentaires. A leur ruse technique il faut un balayeur sans état d’âme et un fonceur à la limité aveugle. Nous reviendrons sur les insuffisances des Aigles et proposerons des solutions. Comme nous l’avons toujours fait.
- SANGARE
Tableau final de la CAN 2015
A l’issue de la 6e et dernière journée des éliminatoires, on connaît désormais tous les qualifiés pour la phase finale de la CAN 2015 qui aura lieu, rappelons-le, finalement en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février.
Aux 10 équipes qui possédaient déjà leur billet pour la suite de la compétition (la Guinée équatoriale en tant que pays organisateur, l’Algérie, le Cap-Vert, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Zambie, le Burkina Faso, le Sénégal et le Gabon), sont venus s’ajouter ce mercredi le Congo, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée et la République Démocratique du Congo, meilleur 3e des 7 groupes éliminatoires. L’aventure s’arrête donc là pour le Nigeria, pourtant tenant du titre.
Le tirage au sort des quatre groupes de quatre équipes de la phase finale aura lieu le 3 décembre.
PREVENTION CONTRE EBOLA A LA CAN
La Guinée-Equatoriale fait preuve de prudence. Après avoir destitué le Maroc, qui demandait un report de la CAN pour éviter une épidémie du virus Ebola sur son sol, la Confédération africaine avait désigné ce pays d’Afrique centrale comme nouveau pays hôte.
Ce mercredi, les autorités nationales ont annoncé avoir conclu un accord avec Cuba pour dépêcher 50 médecins durant la compétition, qui durera du 17 janvier au 8 février 2015. Ils auront pour rôle de renforcer les équipes locales et prévenir toute épidémie d’Ebola sur le sol national.
Leur arrivée est prévue dans les prochains jours.
Mohamed DIAKITE
La confiance doit être de mise et les Aigles l’ont confirmé en battant la grosse pointure du groupe. N’est-ce pas, c’est ça le Malien ?
Je n’en doutais point, car les Aigles ont toujours su donner de la sueur aux fans du foot, mais ont toujours comme toujours donné satisfaction à ceux-là qui croient et continuent de croire en eux.
Seulement serment de la nation et vous dis-je merci. An Ka ta.
Le resultat m’a beaucoup surpris en tout cas, de la chance peut etre.
Esperons vous, les Aigles vous ferz mieux cette fois ci en G.E.
Bonne chance et bon courage.
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