Félicitations aux poulains de Jean François Jodar pour avoir scoré pour la première fois depuis la construction du stade du 26 mars six fois sans que le visiteur ait réussi quoi que ce soit. Les aigles ont prouvé qu’ils pouvaient gagner sans Fredy et Mahamadou Diarra. On n’a senti aucun acte égoïste dans les passes décisives.
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Les aigles ont gagné et toute la nuit la ville, disons le pays était en fête. Bravo une fois de plus aux aigles et à leur encadrement qui sont tombés sur des Sierra léonais qui ont perdu le nord.
La victoire a été saluée par tous mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Le Mali n’a pas d’équipe combative digne de ce nom. Il existe au sein de cette formation de nombreuses failles auxquelles le français Jodar doit apporter des solutions.
Vous avez pu constater des errements graves pendant la première partie du jeu. On a vu un jeu décousu avec assez de déchets et peu de réussite. Les aigles étaient méconnaissables avec les nombreuses ratées devant le but adverse. Si l’adversaire marquait en ces moments de tâtonnement c’était l’élimination.
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En effet, les nôtres allaient être pris de panique à l’avantage des visiteurs.
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Au niveau du bastion défensif, il y a du travail à faire. Police et Diamounténé n’étaient pas dans leur meilleur jour. Jodar doit travailler les centres de Diamounténé inexploitables par l’attaque. A défaut, pourquoi ne pas faire évoluer, celui pour qui ce poste réussit le mieux. Les latéraux droits ne manquent pas. Les contre attaques du latéral droit malien sont très risquées.
Adama Coulibaly « Police » avec ses reculades continue à faire couler des sueurs froides dans les tribunes. Aussi, beaucoup de personnes se demandent si nous sommes en manque de stoppeur.
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Boubacar Sidiki Koné n’est pas un tricheur. C’est le type de défenseur engagé dont le Mali a besoin. La rentrée de Souleymane Dembélé a été salutaire. Un tel joueur ne mérite pas le banc.
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Jodar a compris aujourd’hui qu’il y a des joueurs du championnat qui savent jouer, qui sont engagés et qui ne cherchent que l’occasion de se confirmer en extériorisant leur talent. Hélas, le coach français n’avait pas perçu cela plus tôt. La rentrée des locaux a insufflé du sang nouveau à cette formation.
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En l’absence de Djilla, Momo, le milieu a tourné. Seydou Kéïta a mis ses talents en exergue et son sens d’organisateur de l’entre jeu.
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Conscient de l’enjeu du match, il faut faire jouer tout le monde au départ ou à la finalisation d’une passe décisive. Djibril Sidibé, malgré son retour sur la pelouse après une blessure s’est entièrement donné, oubliant par moments qu’il est convalescent.
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La jonction entre le milieu et l’attaque n’a pas donné grand-chose en première mi-temps. Malgré l’engagement de Seydou et de Bassala Touré que nous félicitons au passage, on peut dire que l’attaque a manqué assez de but.
Il faut, pour le match décisif contre le Togo, revoir le bastion défensif, le milieu et surtout l’attaque.
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La qualification des aigles se joue à Lomé. Il faut des joueurs capables d’aller au charbon. Nous ne cesserons de réclamer le retour en sélection de Janvier Abouta, Mamadi Sidibé. La qualification du Mali est au bout des souliers de ces deux battants. Jodar ne ressentira aucun remords en les alignant. Ils ont des qualités exceptionnelles. Ce sont deux battants aux frappes meurtrières craintes par les goal keepers.
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Tiémoko TRAORE
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