Lutte traditionnelle : ATA portée sur les fonts baptismaux

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Le lancement officiel des activités de l’Association de lutte traditionnelle africaine (ATA) a eu lieu vendredi dernier à l’Espace culturel Le Bouna.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le président de l’Association, Aly Koureïchi, la représentante de l’antenne du Mali, Djénéba Coulibaly, le premier responsable de la Fédération malienne de lutte amateur, Ibréhima Sacko et le parrain de la rencontre, Moussa Oumar Diawara, député à l’Assemblée nationale. On notait également la présence de plusieurs lutteurs de renom dont le Sénégalais Moctar Sène dit Roc M’Ballak et le multiple champion du Mali, Hamidou Traoré dit Tout Le Temps.

L’Association de lutte traditionnelle africaine qui a été créée le 5 mai dernier en France, se fixe comme objectif principal de promouvoir la discipline partout en Afrique. « Notre objectif est la promotion de la discipline à travers toute l’Afrique. La cérémonie d’aujourd’hui (vendredi, ndlr) marque donc le début d’un vaste programme », dira Aly Koureïchi. Ce programme concerne tout le continent y compris les pays qui ne pratiquent pas la lutte traditionnelle, précisera le président de l’ATA. La création de la nouvelle association a été saluée par les membres de la Fédération malienne de lutte amateur qui se posent toutefois des questions sur les compétences techniques de l’ATA à organiser des compétitions à l’échelle continentale.

« La Fédération malienne de lutte soutient l’ATA et félicite Aly Koureïchi pour la création de cette association. Toutefois, je rappelle que l’organisation des compétitions de lutte dignes de ce nom et la détection de talents, ne peut se faire sans la participation des techniciens. L’un des problèmes de la lutte traditionnelle africaine est justement le manque de cadres administratifs et techniques. Pour la bonne marche du projet, l’ATA doit donc travailler en collaboration avec les instances sportives, notamment les associations nationales », dira le Directeur technique national, Sinaly Traoré.

Le président de la Fédération malienne de lutte amateur, Ibréhima Sacko abondera dans le même sens, insistant sur la collaboration entre l’ATA et les fédérations pour la réussite du projet. Dans la foulée, Ibréhima Sacko proposera à Moctar Sène un combat international à Bamako contre notre compatriote Bakary Traoré qui réside au Sénégal depuis plusieurs années et qui fait partie des meilleurs lutteurs du pays de la Teranga. Roc M’Ballak, comme l’appellent familièrement les supporters au Sénégal, a accepté l’offre du président de la Fédération malienne de lutte amateur et le combat devrait avoir lieu avant le 20 novembre, date du championnat national doté du Drapeau du président de la République, Amadou Toumani Touré. Pour mémoire, la première édition du Drapeau du chef de l’Etat s’est déroulée l’année dernière et a été remportée par Hamidou Traoré dit Tout Le Temps. Selon, le Directeur technique national, les préparatifs de la deuxième édition ont déjà commencé à travers le pays et toutes les ligues de l’intérieure ont confirmé leur participation au gala. Vivement donc le 20 novembre !

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