Litige entre le CSK et Dr Sékou Diogo Ke autour du terrain de football sis à Hamdallaye ACI 2000 : La Cour d’appel tranche en faveur du CSK

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Après quatre années de batailles juridiques autour du litige du terrain d’entrainement sportif sis à Hamdallaye ACI 2000, la cour d’appel de Bamako par arrêt No 118 en date du 4 Avril 2014,revêtu de la formule exécutoire, a ordonné l’expulsion de Mr Sékou Diogo Keita  dudit terrain . Pour mieux édifier l’opinion nationale, les responsables du CSK ont rencontré la presse le 7 Mai 2014 à Yirimadio.

 

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Les infrastructures du CSK (photo archives)

Tout est parti lorsque Sékou Diogo Keita en sa qualité de président délégué donc représentant  du CSK avait apogée sa signature au nom du Centre Salif Keita dans un protocole d’accord du 23 Octobre 2008  de cinq ans signé avec la Mairie de la  Commune IV pour l’affectation d’une parcelle servant de terrain d’entrainement sportif. Ce qui fut réalisé avec un terrain bien équipé. Mais hélas un différend éclate entre les deux hommes en 2010 et qui a occasionné le départ de Sékou Diogo Keita du Centre Salif Keita qui va plus tard créer son propre centre de football. Face à l’occupation et à l’utilisation de ce terrain par le club créé par Sékou Diogo Keita, Salif Keita saisit le tribunal de Première Instance de la Commune IV pour demander l’expulsion de ce dernier au motif qu’il ne fait plus partie du CSK et que le terrain lui revient de droit. Ayant été débouté de cette requête, Salif Keita décide de faire appel de la décision prise par acte du greffe en date du 2 juillet 2013 au niveau de la Cour d’appel de Bamako. Il a fallu attendre le 4 Avril 2014 pour connaitre le verdict qui ordonne l’expulsion pure et simple de Sékou Diogo Keita.

 

Aussitôt après l’annonce de ce verdict une conférence de presse fut organisée les responsables du CSK pour expliquer à l’opinion nationale le 7 Mai 2014 à Yirimadio. C’est ainsi que alea principal conférencier, Abdoulaye Soumano a expliqué en fond et en large le contenu de l’arrêt No 118 de la Cour d’appel. Aux dires du conférencier, la Cour s’est fondée sur les motifs que le protocole d’accord du 23 Octobre 2008 relatif au bail du terrain qui a été signé entre la Mairie de la Commune IV et Sékou Diogo Keita en sa qualité de représentant du CSK et non institut personne, que le contractant de la Mairie est plutôt CSK. « Le contrat de  bail n’est pas remis en question ni par le CSK ni par la Marie et mieux le protocole prévoit une possibilité de renouvellement mais qu’à l’expiration du bail le 23 Octobre 2013 et que durant la procédure la Mairie n’a fait aucune réclamation au CSK qui a ses investissements sur le terrain, que cette situation équivaut à une tacite reconduction du contrat de bail avec la Mairie pour une autre période de cinq ans, donc jusqu’au 23 Octobre 2018 » a t-il ajouté. Pour le 2e vice président Bakary Keita, tous les moyens légaux seront mis en œuvre dans le cadre de l’exécution de l’arrêt No 118 conformément aux exigences d’un état droit. «Nous informons l’opinion nationale et internationale et en même temps, rassurer les supporters du CSK que nous suivons la justice car nous la    faisons confiance. Aujourd’hui nous attendons d’un moment à l’autre l’exécution de l’arrêt No 118 de la Cour d’appel du 4 Avril 2014 » a souligné le conférencier. A la question de savoir si toutefois cette décision est définitive ou pas, le conférencier dira «Sékou Diogo Keita s le droit de faire appel de cette décision au niveau de la Cour suprême. En attendant cela le CSK reste le contractant de la mairie de la Commune IV. «D’ailleurs nous avons reçu au niveau du tribunal de Première Instance de la Commune IV un délai de grâce de six mois. Le dossier est entre les mains de notre cabinet d’avocats qui doit se prononcer dans les jours à venir  » a ajouté M. Soumano. Si du côté des responsables du CSK, on se réjouit de la décision de la Cour d’appel, du côté de Sékou Diogo Keita, on ne démord pas du tout car de sources proches du dossier, les avocats de M. Keita ont fait un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême.  A la question de savoir si une solution à l’amiable est possible, le conférencier est précis et net «Si tel était le cas on n’en sera pas là aujourd’hui après quatre longues années de bataille juridique. Pour nous une solution à l’amiable est exclue car l’affaire est pendante à la justice surtout que l’autre partie n’est pas animée de bonne volonté » a précisé le secrétaire administratif à la presse. Pour le 2e vice-président, Bakary Keita la décision de la Cour d’appel est très claire et précise et invité tous ses partisans à la sérénité et au calme. Il a surtout lancé un appel à ses supporters à ne pas tomber dans la provocation «Le CSK rassure ses supporters que tous les moyens légaux seront mis en œuvre dans le cadre de l’exécution de l’arrêt No 118 du 4 Avril 2014 conformément aux exigences d’un état de droit » a- t-il ajouté. A la question de savoir si ce sont les fonds du CSK ou de Sékou Diogo Keita qui ont permis d’équiper le terrain de football qui fait l’objet de litige, la réponse du conférencier est claire et précise « Que cela soit clair pour tout le monde, les fonds qui ont permis d’équiper le terrain sont du CSK et pas plus. Pour nous Sékou Diogo Keita ne fait pas partie de CSK Association »

Saïd

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