Il y a des lieux où l’on se sent bien. Sans que l’on ne sache toujours l’expliquer. C’est comme ça. A Marseille par exemple, on aime définitivement bien Milan et San Siro. Mais les Olympiens, eux, savent pourquoi. Mardi soir, les Marseillais ont encore une fois passé un moment mémorable dans la capitale lombarde où ils ont glané leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Battus par l’Inter (2-1) en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, les Phocéens n’y sont certes plus invaincus. Mais comme les fois précédentes, ils quittent les lieux avec le sourire jusqu’aux oreilles. L’OM et la France auront passé l’hiver. Vivement le printemps et les retrouvailles de l’OM avec le Top 8 européen. Une première depuis 1993.
1993, Didier Deschamps s’en souvient plutôt bien. A l’époque, il était sur le terrain. Mardi, c’est du banc qu’il a vu Brandao – entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de Loïc Rémy – aller chercher le paradis et décrocher la lune. Batailleur comme toujours, le Brésilien s’est arraché pour aller chercher un long ballon de Mandanda. Un contrôle du dos plus tard, une frappe du gauche dans la foulée, l’affaire était pliée et l’Olympique de Marseille en quart de finale de la Ligue des Champions (1-1, 90+2). A l’aller, au moins, il faudra faire sans Steve Mandanda, averti deux fois mardi.
Auteur de la faute qui a offert le penalty de la victoire à Pazzini (2-1, 90+5), le capitaine olympien ne méritait pas ça, après un début de match XXL et deux arrêts réflexe de grande classe face à Milito (8e, 11e). Ce même Milito qui allait trouver la faille à l’orée du dernier quart d’heure (1-0, 75e) et remettre l’Inter à hauteur de l’OM. Décevants, les Nerazzurri ont finalement été rattrapés par leurs manques criants. Un manque de souffle et d’inspiration qui a permis à l’Olympique de Marseille de rester dans le coup jusqu’au bout.
Maxime DUPUIS / Eurosport