BAYERN MUNICH – FC BÂLE : 7-0
Buts : Robben (10e et 81e), Müller (42e), Gomez (44e, 50e, 61e, 67e)
L’Allianz Arena peut continuer à rêver. “Son” Bayern est toujours candidat à “sa” finale de Ligue des Champions, le 19 mai prochain, à domicile. Mardi soir, les craintes munichoises de rester à quai dès les huitièmes se sont envolées. A vrai dire, elles n’ont pas hanté le ciel bavarois bien longtemps. Le quadruplé Mario Gomez (44e, 50e, 61e, 67e), le doublé d’Arjen Robben (10e et 81e) et les trois caviars de Franck Ribéry ont balayé les doutes.
Une mi-temps, à peine, a suffi à la bande àJupp Heynckes pour inverser la tendance face au Bâle. En dix minutes chrono, elle avait déjà comblé son petit de retard, encaissé quinze jours plus tôt, en Suisse (1-0). Lancé par Kroos, Arjen Robben ne s’est pas fait prier pour ajuster Sommer (1-0, 10e). Thomas Müller et Mario Gomez n’ont pas manqué l’occasion de tuer le suspense juste avant la pause. Le premier a coupé au premier poteau un caviar de Robben (2-0, 42e) pour doubler la mise. Le second a profité d’une remise d’Alaba, sur un coup franc de Kroos, pour assommer le leader de la Superleague suisse (3-0, 44e).
Reboosté par sa promenade devant Hoffenheim (7-1), le Bayern était manifestement décidé à appuyer sur l’accélérateur. Sa première période fut celle d’une domination sans partage. Jugez plutôt : 60% de possession, 15 tirs dont 10 cadrés. Pendant ce temps-là, Neuer n’a pas eu le moindre ballon à se mettre sous les gants. Archi-sollicité avant la pause, son homologue suisse a vécu une soirée nettement moins idyllique. Pour Sommer, elle a même carrément viré au cauchemar quand Gomez a catapulté dans le but bâlois trois centres d’un Franck Ribéry encore décisif (50e, 61e et 67e). Auteur d’un triplé le week-end dernier, l’attaquant munichois s’est donc offert un quadruplé. Histoire d’alimenter des statistiques tout bonnement ahurissantes : 10 buts en 7 matches de Ligue des Champions cette saison, auxquels s’ajoutent ses 21 en 24 rencontres de Bundesliga. Mardi soir, rien ne pouvait lui résister. Pas même le bourreau de Manchester United.
Gil BAUDU / Eurosport
mar, 13 mars 22:21:00 2012