Grâce notamment à un quintuplé de Lionel Messi, les Blaugrana ont balayé le Bayer Leverkusen (7-1), trois semaines après s’être imposés en Allemagne (3-1). Pour la cinquième année consécutive, ils joueront les quarts de finale de la Ligue des Champions.
FC BARCELONE – BAYER LEVERKUSEN : 7-1
Buts : Messi (25e, 42e, 50e, 58e, 85e) et Tello (55e, 62e) pour le Barça, Bellarabi pour le Bayer
La performance relèverait presque de l’ordinaire : le FC Barcelone jouera les quarts de finale de la Ligue des Champions. Dit comme ça, rien d’exceptionnel. Sauf qu’intégrer le Top 8 européen pour la cinquième année consécutive traduit la régularité catalane sur les hauteurs du Vieux-Continent. Elle en dit également long sur l’appétit vorace de ces Blaugrana. Puisqu’officiellement ils ont tiré un trait sur la Liga, toute leur énergie est mobilisée à une fin, une seule : conserver cette Coupe aux Grandes Oreilles, ce qu’aucune équipe n’a réussi depuis le Milan de Sacchi. Le Barça de Guardiola n’en est pas encore là. Mais mercredi, il a fait un pas de plus dans sa quête du Graal. Le Bayer Leverkusen n’avait pas l’étoffe pour se mettre en travers de son chemin. Sur sa double confrontation face au champion d’Europe en titre, il n’y a pas eu photo : une défaite à domicile (1-3), il y a trois semaines, et une autre, encore plus douloureuse, mercredi (7-1).
A la BayArena, Lionel Messi s’était contenté de sceller la victoire barcelonaise. Au Camp Nou, il a passé la vitesse supérieure. Et la défense allemande n’a pas pu suivre le rythme. Elle s’est inclinée à cinq reprises devant le talent du lutin argentin. Cinq buts, en soixante minutes chrono, pour oublier une année de disette : depuis le 8 mars 2011, Messi n’avait plus marqué devant son public en Ligue des Champions. Lancé par Xavi, le Triple Ballon d’Or a d’abord ajusté Bernd Leno d’un lob pas très net du pied gauche (1-0, 25e). Juste avant la pause, il s’est promené au milieu des plots allemands pour trouver le petit filet (2-0, 42e). Dès le retour des vestiaires, il a signé, du droit, un copier-coller de son premier but (3-0, 50e). Pour frapper une quatrième fois avec l’aide du poteau (5-0, 58e). Puis une cinquième, d’un tir tranquillement enroulé (7-0, 85e).
Gil BAUDU / Eurosport