Depuis l’élection du nouveau président de la ligue de Bamako qui a été la plus entachée de l’histoire de cette ligue, et qui a reconduit Boubacar Monzon Traoré, actuellement rien ne marche. Conséquence immédiate, aujourd’hui deux clans se sont formés à Bamako. L’un derrière le président sortant Boubacar Monzon et l’autre suit Sékouba Diogo Kéita.
La conséquence de cette division se fait déjà sentir. En effet, chaque année les équipes de première division de Bamako participe à la coupe INPS pour la mise en jambe des équipes de Bamako avant le démarrage du championnat national. Mais cette année, la crise liée à cette élection dont le résultat a été contesté, nous a fait voir autre chose. Car, toutes les équipes n’ont pas répondu à l’appel.
Le championnat national du Mali n’en sera-t-il pas affecté, cette année, d’autant plus que Bamako abrite la majeure partie des équipes de D1. C’est la division en deux clans entre des clubs qui ont voté pour Boubacar Monzon Traoré et ceux ayant opté pour Sekouba Diogo Kéita. C’est celui-ci qui serait la racine du mal qui mine actuellement la ligue de Bamako. Si rien n’est fait dans les jours à venir, cette crise aura des impacts négatifs sur notre football.
En fait, Sekouba désapprouve l’annulation des voix du District 2 et 4 qui lui donneraient les chances de gagner. Il était rassuré de se mettre à la tête de la ligue de Bamako. Mais à la surprise générale, le président sortant a illégalement dirigé la commission d’investiture. Or, devrait tout simplement présenter son bilan avant de rendre sa démission. Cette procédure n’ayant pas été respectée, Boubacar Monzon Traoré a pu se faire réélire. Au finish, la ligue de football de Bamako a été scindée. Depuis, l’impasse avec ses conséquences incalculables sur l’évolution de la discipline roi au Mali.
Yacouba Tangara
