Remonter trois buts sans encaisser un seul : tel était la difficile mission du Stade malien de Bamako dans cette phase retour des 1/8 de finales de la coupe des ligues africaines des clubs contre le Cotton Sport de Garoua (Cameroun). La très difficile mission s’est révélée, au fil du temps, impossible avec d’une part le manque de baraka pour le Stade mais surtout du mauvais choix offensif, c’est-à-dire les balles balancées.
Comme l’avait si bien dit un de nos confrères, Cheick Oumar Konté ‘’Bruno’’ sur le plateau de la TM2, à la veille du match, le choix défensif du Cotton Sport ne pouvait être que deux styles possibles : soit un bloc haut en pressant le pressant dans son camp, l’empêchant de développer son jeu ou opté pour un bloc bas avec la possibilité de surprendre le Stade par des contres attaques. Pour le deuxième choix, le Stade devait procéder par un jeu court, porter le ballon, provoquer l’adversaire en le poussant à la faute. Ainsi, en multipliant les situations standards jusqu’au penalty, le Stade allait se donner plus de chance de marquer les buts. Mais, l’attaque du Stade a préféré balancer les ballons tout en ignorant la taille des défenseurs axiaux du Cotton Sport, qui ont gagné 3 à 4 duels sur 5. Les meilleures occasions sont surtout venues des couloirs, malheureusement les tirs au finish des unes deux étaient très mal cadrés. La dizaine de corners que les Blancs de Bamako se sont créés n’ont pas été judicieusement exploités malgré l’enthousiasme et la détermination. Le Stade malien de Bamako a tout donné en dépit de la position, que nous avons jugée un peu trop bas de Cheick Mohamed Doumbia. Ce meneur de jeu a peu participé au jeu offensif. Voilà quelques détails que le Stade malien doit revoir avant le tour de cadrage de la coupe CAF dans laquelle il va être reversé.
Drissa SANGARE
